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Cathédrale de Tréguier et son cloître

Tréguier
Capitale historique du Trégor I
Son histoire débute au Vlème siècle lorsque Tugdual moine gallois venu évangéliser l'Armorique, fonde un monastère à la confluence des rivières du Guindy et du Jaudy, qui prend le nom de Lantreguer.
Au fil des siècles, Tréguier devient cité épiscopale, parmi les neuf évêchés de la Bretagne Historique jusqu'en 1790. Le premier évêque en 870, Gratias, commence à bâtir une première cathédrale dédiée à saint Tugdual. De nombreux pèlerins viennent se recueillir devant les reliques du saint fondateur mais aussi le tombeau de saint Yves, patron des avocats et des hommes de loi, fêté chaque année en mai à l'occasion du deuxième plus grand pardon breton. Si le siège épiscopal est aujourd'hui à Saint-Brieuc, on conserve le nom « d'évêché de Saint-Brieuc et Tréguier ».
Constitué de la cathédrale dominée par sa flèche de 63 mètres de hauteur, de son cloître attenant, de l'ancien palais épiscopal et du cimetière Saint-Fiacre, le groupe cathédral a impulsé le développement d'activités cultuelles et commerciales qui perdurent aujourd'hui. 


La cathédrale possède 5 cloches, qui toutes les quinze minutes sonnent le cantique à saint Yves, accordé en sol, fa, mi, ré. La dernière et la plus petite tinte en sol a été baptisée Balthazar, en l'honneur de l'avant-dernier évêque trécorrois. C'est par la petite porte en bois située près du bénitier que l'on peut accéder au beffroi ainsi qu'aux triforiums. On remarque aussi la diversité et la beauté des écussons colorés qui ornent les voûtes dans les bas-côtés. D'emblée, votre regard se porte inévitablement vers les voûtes d'ogives, à plus de 18 mètres de hauteur, révélant des traces de polychromie. Au-dessus du portail, la grande verrière surprend par ses reflets multicolores. Sachez aussi qu'une grande partie des vitraux a été restaurée dans les années 70 par les ateliers de « Monsieur de Sainte-Marie » vitrailliste à Quintin. A la croisée du transept, les quatre piliers à faisceaux de colonnettes donnent une sensation de vertige !

Le cloître - Un chef d'œuvre flamboyant
Empruntez le porche extérieur situé sur la place au pied du chevet pour accéder au cloître, construit vers 1450. De forme trapézoïdale avec ses galeries couvertes autour d'une cour centrale, il reste le seul ensemble complet de cette facture en Bretagne. Œuvre de Pierre Le Tirant et de Rolland Le Besque pour la taille des pierres, il est rythmé par une série de quarante-six baies et des arcs-boutants. La galerie ouest protégée de grilles longe la sacristie qui renferme le « chef » de saint Yves. A l'étage se trouve la salle du chapitre, appelée également bibliothèque, qui permettait à l'évêque un lien direct avec le palais. La collection de gisants et de pierres sculptées installée en 1920, sur proposition de Gustave de Kerguézec, provient de diverses communes de la région. Observez aussi la corniche intérieure, ciselée de raisin, pommes de pin et figures humaines ; avant de vous diriger vers le calvaire central, personnifié.
9 Un lieu aux espaces multiples
Durant plusieurs siècles le cloître accueillait le marché du mercredi et tous les ans, pendant une quinzaine de jours, la foire annuelle ! Propice à la méditation, ce lieu abrite aujourd'hui encore des expositions et manifestations artistiques en saison touristique.
A l'étage, la salle du chapitre desservie par la tour Hasting contenait sans aucun doute un exemplaire du « Catholicon », véritable dictionnaire Latin Breton Français imprimé à Tréguier dès 1499 à destination des clercs.

 

DOUAR BREIZH

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