
Santez Azenor
Sculpteurs : Patrice Le Guen, Philippe Leost et Cyril Pouliquen.
L'un des deux saints gardiens de la vallée avec sant Konan.
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Azenor est la fille du roi de Brest, au VIème siècle. Elle épousa, contre son gré, le roi de Gaëlo, Hoël II, son voisin. Sa belle mère, après le remariage de son père, était jalouse de la beauté et de l'amour que lui portait son père. Elle se vengea d'Azénor par des calomnies et la fit condamner au bûcher. Mais, étant enceinte, on préféra la jeter à la mer dans un tonneau. Elle échoua en Irlande où elle mit au monde son enfant qui deviendra saint Budoc (sauvé des eaux).
Peu de temps après son mariage, sa mère décède. Son père se remarie et la vie d’Azénor se complique.
Son père est attaqué par un serpent lors d’une chasse en forêt, qui s’accrocha à son bras. Le roi voyait sa santé décliner, sa vie le quitter peu à peu. Prévenue, Azénor revint près de son père. Mais rien ne pouvait détacher le reptile du bras du roi. Un vieux magistrat lui dit alors :
Enduis ton sein d’huile d’olive et de lait de brebis et présente-le au serpent. Il sautera du bras de ton père sur ton sein. Coupe-le alors et jette-le dans le feu avec le serpent !
Ce qui fut dit fut fait. Mais Azénor eut peur qu’à son retour son époux n’accepte pas une femme infirme.
Elle pria alors Dieu qui remplaça son sein mutilé par un sein d’or et de pierreries « qui brillait comme un flambeau ». Elle rentra chez elle et retrouva son mari avec plaisir.
Ps : Sa statue se trouve désormais à l'entrée du site en face du parking avec Konan !​​
Sant Konan
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Sculpteurs : Patrice Le Guen, Xavier Tanguy et Christophe Le Baquer..
L'un des deux saints gardiens de la vallée avec santez Azenor.
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​Konan -ou encore Conan- viendrait de Conan Meriadeg, fondateur des premiers évêchés et roi de Bretagne, qui laissa une longue dynastie. On trouve aussi un saint Konan, Gallois qui vint en Bretagne au VIe siècle.
Saint Conan de Man, ou d’Iona, encore appelé Mochonna, est un moine d’Iona qui évangélisa l’île de Man. D’après la légende, il fut le précepteur des enfants du roi Eugène IV d’Écosse, puis fut le professeur de saint Fiacre, avant de partir évangéliser l’île de Man. Il en devint évêque, ainsi que des îles Hébrides méridionales. Il meurt en 684.
Ordonné prêtre, en Ecosse, vers la fin du VIème siècle, Conan quitte son pays pour aller combattre le druidisme et implanter le christianisme dans l'île de Man, en mer d'Irlande. Unique évêque de l'île, saint Conan meurt vers 648. Le nom du saint reste très vénéré dans tout l'archipel des Hébrides malgré la conversion des habitants au protestantisme.
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Ps : Il se trouve désormais à l'entrée du site en face du parking aux côtés d'Azenor !​


Sant Aaron
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Sculpteur Olivier Lévêque
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Saint Aaron (ou parfois Aharon, ou Aran) était un moine d'origine probable britannique ou galloise, venu s'établir en Armorique (l'actuelle Bretagne) au cours du VIᵉ siècle, comme beaucoup d'autres moines celtes à cette époque. Il est considéré comme un ermite et un moine missionnaire, et sa vie est étroitement liée à celle de Saint Malo, un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
Saint Aaron se serait installé comme ermite sur l'île de Cézembre, près de Saint-Malo, ou sur une des îles voisines.
Il y aurait fondé un monastère ou une cellule monastique, ce qui attira des disciples.
Saint Malo lui-même aurait été son disciple pendant un temps avant de devenir évêque de Aleth (ancienne ville qui précéda Saint-Malo).
Il est considéré comme un saint local, souvent invoqué dans le nord de la Bretagne, notamment autour de Saint-Malo.
Plusieurs lieux en Bretagne portent son nom, comme Saint-Aaron, un hameau de la commune de Lamballe-Armor (Côtes-d'Armor).
Sant Alan
Sculpteur Vivien Gamba
Saint Alain de Quimper, ou en breton saint Alan, est un évêque de Cornouaille qui aurait été le 4e évêque de Quimper au VIe siècle ou VIIe siècle. Son existence reste incertaine ou à tout le moins mal connue car il fait partie de la liste des saints bretons plus ou moins mythiques de l'Armorique non reconnus officiellement par l'Église catholique.
Les sources prouvant son existence réelle sont discutables : il n'est cité ni dans le cartulaire de Quimper qui date du XIVe siècle ni dans celui de Quimperlé qui donnent la liste des premiers évêques de Quimper. Par contre il est mentionné par Dom Lobineau dans Heures bretonnes et latines en 1486 sous le nom d'Alaini episcopi, mais le récit de sa vie semble démarqué de la vie de saint Amand de Maastricht. Quoi qu'il en soit, qu'il ait ou non réellement vécu, il est vénéré en Bretagne[1].
Originaire des Iles britanniques (sans doute de l'île de Bretagne de l'époque, actuelle Grande-Bretagne), son nom en ancien gallois signifie « faon » ; il est connu sous de multiples variantes en Irlande (Ailin), en Pays de Galles (Alun), en Bretagne (Lan, Alanig, Lanig…), en Écosse..


Sant Alar
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Sculpteur Patrice Le Guen
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Saint Alar de Quimper ou Saint Alor, Sant Alour en breton. Il fut au VI° siècle le troisième évêque de Cornouille (Quimper), après Saint Corentin et Saint Conogan (Guenoc), puis disparaît dans la nuit des temps. Il est confondu avec Saint Alor, qui était du même pays, mais serait deux personnages différents selon une vieille querelle bretonne... La tradition veut que Saint Alar, poursuivi par des brigands qui en voulaient à sa vie, arrive à la pointe du Griffonez, falaise de 80 m qui domine la rivière Odet. Il fit un signe de croix et lança son cheval dans le vide. D'un bond prodigieux, il atterrit sur l'autre rive en Kerfeunteun laissant ses poursuivants ébahis. Cet endroit s'appelle à l'heure actuelle "Stang-Alar" ou l'empreinte de Saint Alar et se trouve près de Quimper. Saint Alar est devenu naturellement le patron des chevaux, il est représenté soit en évêque, soit ferrant un pied de cheval. A moins qu'il y ait eu un saint Alar et un saint Alour... Peu à peu Saint Alar s'éclipsa au profit de Saint Eloi pour se confondre avec ce dernier dans la croyance populaire.
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Sant Alexis
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Sculpteurs Lucille Leroy et Stéphane Rouget
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Saint patron des voyageurs​, Alexis est un évangéliste qui est venu des îles britanniques vers la Bretagne. Des traces de son passage dans la région ont été retrouvées et son nom est apposé à plusieurs chapelles. Saint Alexis est un Saint qui a marqué la Bretagne et une chapelle lui était notamment consacrée à Plougasnou (29) face au port de Roscoff. Ce mendiant fort populaire, dont la légende remplace l'histoire, était l'objet d'un culte populaire extraordinaire au point que le Pape Innocent XII dut déclarer le jour de sa fête, jour chômé au XVIIème siècle. Fiancé contre son gré, il s'était enfui de Rome en pleine cérémonie nuptiale et s'embarqua pour la Syrie. Il gagna Edesse, mendiant sous les porches. Devant la popularité qui l'entourait, il reprit la mer. Le navire, à cause des vents contraires, le ramena à Rome. Sa fiancée lui était restée fidèle. Ni ses parents ni elle ne le reconnurent dans ce miséreux couvert de loques. Il resta dix-sept ans, dormant sous l'escalier extérieur de la maison paternelle, visitant les églises, maltraité par les esclaves qui lui jetaient des détritus. Une voix céleste révéla sa présence à l'empereur et au pape qui vinrent sous l'escalier et le trouvèrent mort, serrant un manuscrit racontant ses origines.
L'histoire est belle, trop belle peut-être, mais elle n'est pas sans fondement. La 'Chanson de Roland' a amélioré la guerre de Charlemagne, mais Roland existait bien ... Alors il en est sans doute ainsi pour saint Alexis.
À Rome, dans une église située sur l'Aventin, au VIe siècle,
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Sant Aloue
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Sculpteur Olivier Lévêque
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Alor de Quimper ou saint Alor ou saint Alour ou saint Alar ou saint Halory ou saint Hélouri ou saint Alouarn ou saint Aloué ou Saint-Allouestre (Morbihan) est le deuxième ou peut être troisième successeur de saint Corentin sur le siège épiscopal de Quimper, selon une liste ancienne d'évêques du haut Moyen Âge pour l'évêché de Cornouaille. Il est décédé en 462.
Un saint très peu connu. Nous ne savons rien de la vie de ce saint dont le culte est si répandu dans le diocèse de Quimper et très populaire comme protecteur des chevaux.
Saint Alor était à l'origine le saint protecteur des alevins et des alevineurs (an alaer signifie "l'alevineur" en breton) en raison de la proximité de son nom avec celui-ci. Ce n'est que par la suite qu'il est devenu le saint patron des poulains, et par extension, des chevaux.
Sa vie étant oubliée, au Moyen Âge, il fut remplacé par saint Éloi[3]. Ceci explique que saint Éloi soit si honoré dans le Finistère : il est le patron des églises paroissiales de Mespaul, Garlan, Roscanvel et Saint-Éloy dans le Finistère, et des chapelles lui sont dédiées à Plouarzel, Ploudaniel[4], Ploudalmézeau, Plouigneau, Rosporden et Saint-Évarzec. Sous le nom de saint Alor, il est honoré à Tréguennec et les églises paroissiales de Tréméoc et Plobannalec-Lesconil sont dédiées à saint Alour. Une chapelle Saint-Alor existe aussi à Plésidy dans le diocèse de Saint-Brieuc. Une église Saint-Alor existe aussi à Ergué-Armel. L'église paroissiale de Peumerit lui est aussi dédiée sous le nom de saint Annouarn.
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Sant Andrew
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Sculpteur Christophe Antoine dit Kito
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Saint André est le Saint Patron de l'Ecosse, deuxième apôtre cité par Matthieu et Marc, et dont la croix figure sur le drapeau. Il s'agirait d'un pêcheur né au 1er siècle en Galilée (Israël) et crucifié un 30 novembre.
Devenu le premier appelé de Jésus. Il a été crucifié en Grèce et ses reliques furent installées à Constantinople. Selon la légende, un ange aurait commandé au gardien de ces reliques de les ramener dans le lointain nord ouest.
Il était pêcheur et l'un des premiers apôtres de Jésus.
Il a été condamné à mort par crucifixion par les Romains en Grèce, mais a demandé à être crucifié sur une croix diagonale car il estimait qu'il n'était pas digne de mourir sur la même forme de croix que Jésus.
Cette croix diagonale est désormais utilisée sur le drapeau écossais : le sautoir.
Les archives suggèrent que l'Écosse a adopté St Andrew comme saint patron en l'an 1000 après JC.
En 1286, le sceau des Gardiens d'Écosse (utilisé pour authentifier les documents juridiques et les communications) comportait une représentation de saint André sur sa croix en forme de X.
En 1390, Saint-André est apparu pour la première fois comme symbole national sur une pièce de monnaie du royaume, une pièce de cinq shillings frappée sous le règne de Robert III.


Santez Anna
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Sculpteur Patrice Le Guen
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Sainte Anne est l'épouse de saint Joachim, mère de la sainte Vierge Marie, aïeule de Jésus le rédempteur.
La Bible ne nous apprend rien sur les parents de la Vierge Marie. Le plus ancien document qui en parle est le « Protévangile de Jacques » apocryphe qui nous transmet une tradition judéenne remontant à la première moitié du second siècle.
Le culte de sainte Anne a grandi en Orient d'abord, dans le rayonnement de celui de la Vierge Marie, spécialement dans le mystère de sa Conception Immaculée, de sa Nativité et de sa présentation au Temple.
A travers le monde, sainte Anne est vénérée et priée dans un nombre important de lieux de culte, basiliques, églises et chapelles.
En Bretagne, le culte de sainte Anne, et notoirement en ce pays d'Auray, est lié historiquement à la première évangélisation de l'Armorique, aux 7ème et 8ème siècles. Selon certaines hypothèses, "Ana" était le nom d'une divinité celtique vénérée auparavant dans ces régions, ce qui aurait, semble-t-il favorisé l'extension du culte de la Mère de Marie.
Le diocèse de Vannes fête sainte Anne au moins depuis le début du 15ème siècle. Le Pape Grégoire XIII a étendu cette fête à toute l'Eglise latine en 1584.