
Sant Luc
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Sculpteur Stéphane Goupil
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Luc l'évangéliste ou saint Luc, « Luc », est un personnage dont on sait peu de choses mais qui a rédigé une partie du Nouveau Testament. Luc venait de la grande ville métropolitaine d’Antioche, qui fait partie de la Turquie actuelle. La tradition chrétienne le considère comme l'auteur de l'évangile qui porte son nom, ainsi que des Actes des Apôtres. Cette hypothèse est admise par le consensus historien, qui situe la rédaction de ces deux textes vers les années 80-85.
Le christianisme le présente à partir du IIe siècle comme un Syrien d'Antioche, médecin de profession et disciple de Paul. Si cette thèse est aujourd'hui rejetée par la majorité des historiens, il n'en reste pas moins que Luc défend Paul contre ses détracteurs, afin de prouver qu'il mérite aussi bien que Pierre le titre d'apôtre, et se fait un ardent prédicateur de la justification (ou le salut) par la foi.
Homme cultivé, la légende raconte que l’apôtre Luc, médecin d’origine et compagnon de Paul, avait des talents de peintre.
À la fin de sa vie, il aurait recueilli avec lui la Vierge. Saint Luc est une source essentielle d'informations sur la Vierge Marie. On pense qu'il était à la fois artiste et médecin, et la tradition chrétienne affirme qu'il a peint de nombreux tableaux de la Vierge Marie et de l'Enfant.
Sant Luner
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Sculpteur Olivier Lévêque
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Saint Lunaire ou Leonor - Luner en breton (vers 509 - vers 560-580) est un saint catholique armoricain (Bretagne).
Son culte, sous ces diverses appellations, s’étend de la pointe occidentale de l’Armorique à la Marche de Bretagne, voire à l’Avranchin.
Frère de Tugdual de Tréguier, et parfois considéré comme le fils de Beteloc ou Eloc, ce qui amène à considérer ce dernier comme étant Hoël Ier (ou Haeloc), époux de Pompaïa. Né en 509, il aurait lui aussi bénéficié de l’enseignement d’Ildut, et aurait été proche de Dubrice.
Vers 535-540, quittant le Glamorgan pour l’Armorique, comme son frère Tugdual, il aurait navigué avec soixante-douze compagnons, et aurait dû trancher de son épée le brouillard intense qui avait entraîné l’égarement des trois hommes – « un à l’avant, un au milieu, un à l’arrière » - chargés de conduire les embarcations. Cette présence de l’épée dans le récit souligne le caractère princier de Leonor, chef temporel tout autant que chef spirituel. Les marins le prient pour échapper aux risques engendrés par la brume....Leonor a fondé le monastère de Pontual, nom qui rappelle celui de son frère Tugdual de Tréguier, au lieu qui se nomme désormais Saint-Lunaire. Pontual pourrait désigner un lieu où Tugdual de Tréguier aurait fait construire un pont sur la rivière Crévelin. Un pont apparaît sur les armes de la commune de Saint-Lunaire. Il existe toujours un Bois de Ponthual près de cette paroisse.
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Sant Mael
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Sculpteur Jacques Dumas
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​Saint Maël est un saint chrétien d'origine galloise ou irlandaise, associé à l'évangélisation de la Bretagne au cours du Ve ou VIe siècle, à l'époque des grandes migrations celtiques. Bien que les sources historiques à son sujet soient rares et souvent mêlées de légendes.
Il serait né dans les îles Britanniques (probablement au pays de Galles ou en Irlande), comme beaucoup de moines qui ont fui les invasions anglo-saxonnes pour se réfugier en Armorique (la future Bretagne).
Compagnon de saint Cadoc ou saint Guénolé : Selon certaines traditions, Maël aurait été un disciple ou un compagnon de voyage de saint Cadoc, ou parfois lié à saint Guénolé, le fondateur de l’abbaye de Landévennec en Bretagne.
Il aurait débarqué en Bretagne armoricaine au Ve ou VIe siècle pour y évangéliser la population païenne, comme de nombreux moines celtes. Il est notamment honoré dans le département du Morbihan, où il aurait vécu en ermite. Des communes bretonnes comme Saint-Maël ou Locmaël (lieu de Maël) gardent la trace de son nom ou encore Maël-Carhaix et Maël-Pestivien.. Il est considéré comme un saint ermite.
Son culte est resté local, surtout dans certaines régions de Bretagne. Comme beaucoup de saints celtiques, il est parfois représenté sans attributs spécifiques, ou simplement avec une tenue monastique.
Sant Maeoc
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Sculpteurs Seenu Shanmugan et Jean Philippe Drévillon
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​Saint Mayeux (en vieux-breton Maeoc, Meoc ; en breton : Maëc) est un saint breton quasi inconnu de la Bretagne du haut Moyen-Âge..
Saint Maeoc aurait vécu en solitaire dans le bois portant son nom (aujourd'hui Coëtmieux, dans le département des Côtes-d'Armor) et qu'il y fut enterré vers 540. En bâtissant le presbytère de Coëtmieux, l'on trouva les ruines d'un ancien édifice, que l'on croit avoir été l'abbaye de Saint-Mieux ou Maeoc ou Méoc.
Certains historiens prétendent que saint Maeoc aurait eu sa demeure à Létimieux (ou Lez-Ty-Mieu), village situé au sud de la commune de Coëtmieux. Ses reliques, conservées jusqu'au XVIIe siècle dans une châsse située sous le maître-autel de l'église de Coëtmieux, furent alors présentées à la vénération des fidèles. La paroisse de Coëtmieux étant une dépendance de l'évêché de Dol. Ce serait un moine évangéliste itinérant disciple de saint Samson au VIe siècle. En fait l'hagionyme Maeoc, nom d'origine brittonique, issu de Magiacos, dérivé de mag ("grand") est largement répandu dans la péninsule bretonne[réf. nécessaire].
La tradition fait de saint Maeoc l'un des douze condisciples de saint Kirec
Son existence reste hypothétique et c'est peut-être lui qui est aussi honoré sous le nom de saint Méloir, lui-même connu sous d'autres variantes de noms : Melar, Méloir, Mélar, Mélaire, Mélair, Meler, Maelor, Maglor, Sulio, etc.


Sant Majan
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Sculpteur Vincent Lemaçon
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Ce fils de saint Tugdon, naquit en Anglererre, vers 605, fut élevé dans la piété ; et, quand Dieu eut appelé à lui sa vertueuse mère, il applaudit à la proposition que fit son père, de venir passer le reste de leurs jours dans une retraite en Armorique. Débarqués à Brest, ils distribuèrent aux indigents le prix de leurs biens considérables, et allèrent s'ensevelir en des solitudes séparées.
La tradition atteste que notre saint établit son ermitage à Loc-Majan. Il remplit tous ses instants de bonnes œuvres. Habile architecte, il érigea des temples. Le chœur de l'église de Lan-Gouesnou était une merveille de son talent.
Saint Majan donna les soins les plus tendres à son frère qui mourut dans ses bras. Des miracles éclatèrent à Quimperlé, au sépulcre du martyr ; Majan vint réclamer ses reliques ; il en plaça une portion dans la cathédrale de Léon, et l'autre au monastère de Languesnou.
La réputation de notre saint lui attira une foule de disciples qu'il dirigea exemplairement. Le 23 Juin 566, il assista aux funérailles de saint Hervé, son ami.
Il est invoqué contre le mal de tête. Les pélerins qui viennent en foule le vénérer, se lavent la tête au bas d'un canal de pierre qui reçoit l'eau de la fontaine. Plusieurs obtiennent tous les jours leur demande, par l'intercession du saint.
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Sant Malo
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Sculpteur Patrice Le Guen
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​Saint Maclou ou saint Malo (Sant Maloù en breton), dit aussi Malo d’Aleth est l’un des sept saints fondateurs légendaires de Bretagne continentale. Il serait né au VIe siècle dans l’actuel comté de Glamorgan, au pays de Galles, et serait mort à Archingeay (Saintonge) un 15 novembre entre 612 et 627 le 16 novembre 627. Il aurait été le premier évêque d’Aleth (actuellement Saint-Servan, ancienne commune aujourd’hui annexée à Saint-Malo).
Maclou (mort v. 620 ?), serait originaire du Gwent, au Pays de Galles. Disciple de saint Brendan à Llancarfan, il aurait accompagné son maître dans ses voyages en quête du Paradis terrestre. Ses Vies latines du ixe siècle recèlent ainsi les plus anciennes versions de ce récit de navigation merveilleuse, qui relève d’un genre littéraire (immram) à succès dans la littérature des pays celtiques.
Appelé par Dieu à traverser la Manche pour s’exiler, il aborda sur l’île de Cézembre après sept années de navigation. Après une expérience de syncellisme (vie érémitique) partagée avec saint Aaron à l’emplacement de Saint-Malo, en face de la cité d’Aleth (aujourd’hui Saint-Servan), présentée comme « désertée » par ses habitants, selon l’une de ses vies, Malo fut promu à la tête de l’évêché de la ville. Il organisa l’encadrement des populations autochtones par ses disciples et intervint miraculeusement dans le secteur de Corseul, ancien chef-lieu de la cité antique des Coriosolites. Il décède pieusement. Ses reliques ont été rapatriées ultérieurement en Bretagne au prix de deux opérations successives commanditées par le clergé d’Aleth.


Santez Marie Martin
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Sculpteur Raph Marien
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Marie-Martin a 18, 19 ans et travaille chez un marchand. Là, les histoires divergent : les Chouans la recherchent … soit parce qu’elle aurait dénoncé des Royalistes aux Bleus ou bien parce qu’ils veulent faire payer au maître de la jeune fille son attachement à la République. En tout cas, elle résiste…
L’histoire se passe en 1795.. Comme elle ne répond pas, les soldats l’emmènent alors dans la forêt, lui font subir toutes sortes d’atrocités et finissent par la pendre par les cheveux…
Elle est enterrée au pied du chêne qui la supportait.
Très vite des rumeurs évoquent que les malades qui s’y rendent en reviennent guéris…
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La tombe aujourd’hui est toujours visitée. Elle est couverte de fleurs, des vêtements pendent sur un fil ou sur les arbres alentour, des chaussures jonchent le sol, des lettres témoignent de l’attachement à cette sainte.
On continue à prier Pataude (son surnom) pour que les enfants marchent (les petits souliers d’enfants en témoignent), mais aussi pour bien d’autres maux ou en espoir de guérisons.
Vu le nombre d’ ex-voto sur le site, Sainte Pataude a et peut aider de nombreux désespérés. Les habitants du village continuent à entretenir la tombe, de peur qu’en ne la délaissant, ils ne leur arrivent malheur...
Sant Maodez
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Sculpteur Christophe Antoile dit Kito
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Saint Maodez est un saint breton ayant vécu au Ve ou VIe siècle qui fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques non reconnus officiellement par l'Église catholique.
Irlandais d'origine, saint Maodez est selon son hagiographie bretonne, le dernier des dix enfants du roi Ercleus et de la reine Getuse. Élevé par ses parents jusqu'à l'âge de sept ans, il passe les dix années suivantes dans un monastère puis est ordonné prêtre. Il s'embarque pour la Bretagne Armoricaine qu'il atteint au troisième jour de mer. Issu de l'émigration bretonne en Armorique, il aurait débarqué à Port-Béni près de Pleubian où il se serait établi, avec ses deux compagnons Budoc et Tudi, en un lieu nommé Lesvanalec, le château de la genêtière, et devenu par la suite Saint-Maudez en Pleumeur-Gautier. Il aurait obtenu du père abbé, saint Ruelin, le droit de s'établir dans un lieu solitaire situé ente les estuaires du Jaudy et du Trieux connu actuellement sous le nom de Lanmodez ("sanctuaire de Maodez ou Maudez"), dans l'actuel département des Côtes-d'Armor, où les pèlerins venaient écouter son enseignement. Il y guérissait les sourds, les aveugles et les paralytiques.​
​C'est surtout en Bretagne armoricaine que son culte est attesté avec une prédominance de la côte du Trégor où il est réputé avoir créé au Ve siècle dans une île, Gueit Enez, connue aujourd'hui sous le nom d'île Maudez, un monastère proche de l'île de Bréhat où il est inhumé..
