Sant Brendan
​
Sculpteurs Patrice Le Guen et Cyril Pouliquen
​
Saint Brendan, également connu sous le nom de Brendan le Navigateur (ou en breton : Brendan ar Vor), est une figure importante du christianisme celtique, surtout célèbre pour ses légendaires voyages en mer.
Né vers 484 en Irlande, probablement dans le comté de Kerry.
Il est surtout connu pour le récit de ses aventures : Navigatio Sancti Brendani Abbatis (La Navigation de saint Brendan), un texte du IXe siècle, qui raconte son voyage vers une « Terre Promise des Saints ».
Bien que Brendan soit irlandais, il aurait voyagé en Bretagne selon certaines traditions médiévales. Voici les éléments de son lien avec la région :
1. Légendes bretonnes
Certaines traditions orales bretonnes évoquent le passage de Brendan sur les côtes bretonnes lors de ses pérégrinations. Cela s’inscrit dans un contexte plus large de moines navigateurs celtiques (comme saint Malo, saint Colomban, saint Samson) ayant fondé des communautés en Armorique.
Il aurait prêché ou fait escale dans des lieux tels que Paimpol, Perros-Guirec ou la région de Tréguier, qui ont une forte tradition monastique celtique.​
Sant Briac
​
Sculpteur Seenu Shanmugan
​
Saint Briac (mort en 627 à Bourbriac) est un moine Irlandais venu en Bretagne en compagnie du gallois saint Tugdual et de soixante-dix autres religieux pour évangéliser le nord de la Bretagne.
Il vécut sous la conduite de saint Tugdual, bâtit un monastère qui donna naissance à la localité de Bourbriac (Côtes d'Armor). Il préférait la contemplation et il se retira dans la solitude. Lorsqu'il fut infirme et malade de vieillesse, il revint finir ses jours dans son monastère.
Issu de la noblesse irlandaise, il vécut pendant la deuxième moitié du VIe siècle. Après ses études, il quitte son pays pour rejoindre un monastère au Pays de Galles dirigé par l’abbé Tugdual ou Pabu, ils débarquèrent en Bretagne et évangélisèrent toute la côte nord. A l’emplacement de la croix Saint Pabu au village de la chapelle, Briac érige un oratoire, ce sera le cœur du village. Saint-Briac est invoqué pour la guérison des maladies d’esprit. Il dota le village d’une source miraculeuse guérissant ainsi toutes ces afflictions. Son tombeau se trouve aujourd’hui à Bourbriac dans les Côtes-d'Armor où il fonda un monastère.
Au début du VIIe siècle, lorsque Tugdual, qui deviendra saint Pabu, décide de partir évangéliser la Bretagne il prend comme compagnon Briac né en Irlande de parents nobles, et c’est au cours d’une exploration de la région qu'il élève un oratoire qui laissera le nom de la chapelle de la future paroisse de Saint-Briac.
Sant Brieg
​
Sculpteur Fabrice Lentz
​
Saint Brieuc - Abbé en Bretagne (Ve siècle)
Originaire du Pays de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain d'Auxerre, il gagna l'Armorique. Ses conquêtes apostoliques furent si importantes qu'elles lui permirent de fonder un monastère, puis une église qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité. Saint Brieuc.
"Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement intéressante parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège de Saint-Brieuc, du moins l'important monastère qui devint plus tard l'emplacement de ce siège épiscopal... Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son existence par un double souci : unir les bons, convertir les pécheurs. Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu'il dompta par son esprit de foi et sa douceur. C'est pourquoi le loup est son attribut iconographique."
(Saint Brieuc, patron principal du diocèse - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier - 2 mai)
Il est l'un des fondateurs des sept évêchés de Bretagne, qui seront, au cours du Moyen Age, les étapes du pèlerinage des Sept Saints, ou Tro-Breiz. (diocèse de Quimper et Léon - saint Brieuc 14 mai)
En Bretagne, au VIe siècle, saint Brieuc, évêque et abbé, qui vint du pays de Galles sur la côte d'Armorique et y établit un monastère, qui devint par la suite un siège épiscopal.
Sant Budoc
​
Sculpteurs Jason et Lonan Sibellas O'Neill
​
Saint breton, originaire du pays de Galles, qui aurait établi une école monastique sur l'Île Lavrec (Lavret), dans l'archipel de Bréhat dans la deuxième moitié du Ve siècle ou du VIe siècle.
Fils du roi de Goëlo, et d'Azénor, ou Aliénor, fille du mythique Even, comte de Lesneven, il est le quatrième enfant d'une fratrie de six. Faussement accusée d'adultère, sa mère Azénor fut jetée à la mer dans un tonneau, errant au gré des courants et nourrie par un ange, elle échoua sur la côte irlandaise (en un lieu nommé Bellus portus, Beau port) après avoir donné le jour à un garçon que l’abbé de Beauport, seigneur du lieu, baptisa Budoc (nom vieux-breton signifiant « victorieux, riche en vertus », de *bod-, réinterprété populairement par beuz(iñ) « (se) noyer », pouvant alors s'entendre comme le « sauvé des eaux » pour en faire le nouveau Moïse) en 538. Budoc serait par la suite devenu abbé de cette abbaye de Beauport en Irlande (à ne pas confondre avec l'abbaye de Beauport, près de Paimpol, nettement postérieure), avant de traverser la mer dans une auge de pierre et de débarquer à Porspoder. Peu après, harcelé par les quémandeurs de miracles, il chargea sa pierre sur une charrette de bœufs qu'il laissa vagabonder. À l'endroit où ils s'arrêtèrent, Budoc fonda un oratoire sur l’emplacement duquel fut bâtie l’église de Plourin.
Sa vertu remarquée par saint Magloire en fit son successeur après avoir été consacré évêque de Dol.
Son épiscopat dura 26 ans.
Sant Charbel
​
Sculpteurs Seenu Shanmugam et Maximilien Soulier
​
L’histoire commence à Paris, rue de la Boétie, où une discussion est engagée avec un kiosquier nommé Charbel. A l'évocation de la Vallée des Saints bretonne. Charbel parle alors d’une autre Vallée des Saints, située au Liban, la Wadi Qadisha, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Inspiré par cette rencontre, la création d'une statue monumentale à l’effigie d’un saint libanais est décidée pour symboliser le lien entre les deux vallées.
Grâce à une seconde rencontre avec une famille libanaise vivant en Bretagne, les fonds sont réunis pour financer une sculpture dédiée à Saint Charbel, une figure majeure du christianisme libanais. La sculpture est réalisée à la Vallée des Saints en Bretagne, par les artistes Seenu Shanmugam et Maximilien Soulier,.
Le projet rend hommage au Liban et à son peuple tout en célébrant le patrimoine spirituel partagé entre la France et le Liban.
​
Santez Darerca
​
Sculpteur Cyril Pouliquen
​
​Darerca d'Irlande (Dalerc'ha en gallois signifiant constante et ferme dans l’amour), aussi appelée Darerea ou Darerque, est une sainte légendaire de la Bretagne romaine ayant vécu au Ve siècle, sœur de Saint Patrick.
Légende de Darerca
Les sources biographiques sont pauvres mais sa renommée est établie tôt, faisant d'elle une sainte et mère de dix-sept enfants, dont quinze évêques.
Fille de Calphurnius (appelé aussi Calpornius), petit prince d'Écosse (ou diacre selon d'autres sources) et cousin de Conan Meriadec, son frère Saint Patrick est capturé lors des invasions barbares en Bretagne. Elle et son père parviennent à fuir en Armorique. Conan Meriadec les reçoit et épouse Darerca. Il lui donne dans le pays d'Aleth, près de la mer, un grand territoire que quelques auteurs, entre autres M. de Gerville, croient être Bonaban.
Deuxième épouse de Conan Mériadec et mère de Gradlon qui deviendra Gradlon le Grand, roi de Cornouaille, elle a également engendré quatre autres garçons qui devinrent évêques, selon la Vita tripartita Sancti Patricii (en) : Saint Mel d'Ardagh, Saint Rioc d'Inisboffin, Saint Muinis de Forgney (dans le Comté de Longford) et Saint Maelchu et deux filles : Sainte Eiche de Kilglass et Sainte Lalloc de Senlis. Après la mort de son mari, elle épousa Restitutus le Lombard, dont elle eut de nombreux enfants, dont Saint Nectan et Saint Caradec.
Sant Denniel
​
Sculpteur Stéphane Rouget
Saint Daniel, également connu sous le nom de Deiniol, est une figure importante du christianisme celtique, particulièrement vénéré en Bretagne et au Pays de Galles.
Saint Daniel était le fils de Dunod (ou Dunawt), fondateur de l'abbaye de Bangor Iscoed, dans le Flintshire actuel. Avec ses frères, il participa à la fondation de cette abbaye, soutenue par le roi Brochfael Ysgythrog de Powys. Il devint moine sous la direction spirituelle de saint Cadoc à Llancarfan et fonda l'abbaye de Bangor-Fawr, qui connut une grande renommée grâce à la générosité du roi Maelgwn de Gwynedd.
Lors du concile de Llandwi Brefi en 545, il fut ordonné évêque par saint David de Ménevie, primat du Pays de Galles. Il mourut en 554 et fut enterré dans l'île de Bardsey, selon la tradition monastique de l'époque. Plus tard, sa dépouille fut transférée à Bangor Fawr, dans la cathédrale qui lui est dédiée.
Le nom de saint Daniel est associé à plusieurs lieux en Bretagne, notamment la commune de Ploudaniel dans le Finistère, dont le nom dérive du mot breton plou signifiant paroisse, et de Deniel, une variante de son nom.
Sant Denwal
​
Sculpteur Seenu Shanmugan
​
Saint-Denoual viendrait du breton « den » (homme) et « wal » (gallois), ou alors du nom d’un saint breton Dumnwal (attesté en 846) ou Dumwal (attesté en 1037).
La vie de saint Denoual, également connu sous le nom de saint Denoal, est entourée de mystère et de légendes. Bien que peu d'informations historiques précises soient disponibles, il est vénéré comme l'un des saints bretons traditionnels.
La fête de saint Denoual est célébrée le 24 décembre, une date qui coïncide avec la veille de Noël, soulignant ainsi son importance dans le calendrier liturgique breton. La paroisse de Saint-Denoual, située dans les Côtes-d'Armor, a été constituée aux dépens de l'ancienne paroisse de Hénan à la fin du XIIe siècle .
Les informations concernant la vie de saint Denoual proviennent principalement de traditions orales et de récits hagiographiques compilés dans des ouvrages tels que le "Buhez ar Sent" (Vie des saints), une collection des vies des saints bretons publiée pour la première fois en 1752 . Ces récits ont été transmis au fil des siècles et reflètent la dévotion populaire envers ces figures religieuses.
Bien que les détails précis de la vie de saint Denoual soient rares, son culte témoigne de l'importance des saints bretons dans la spiritualité et la culture de la Bretagne médiévale.
