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Santez Tunvez

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Sculpteur Goulven Jaouen

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​Sainte Thumette est une sœur de saint Enéour ; elle aurait été, comme sainte Evette, une des compagnes de sainte Ursule, enlevée et martyrisée par les Huns devant Cologne en 383.
Tunvez est une sainte celtique du Ve siècle, venue, selon la légende locale, d'Irlande pour évangéliser l'Armorique avec ses frères Nonna et Tudy à bord d'un bateau de granit. 

Le navire s'étant échoué près de la pointe de Penmarch, sur l'actuelle île Nonna, devant Saint-Pierre. 

Une fois débarqués, chacun prit un gros galet qu'il lança de toutes ses forces : celui de Tunvez atterrit à Kerity, celui de Nonna alla jusqu'à Penmarch où on peut encore le voir à la porte de l'église. 

Celui de Tudy, après avoir rebondi plusieurs fois, alla jusqu'à l'embouchure de la rivière de Pont-l'Abbé. 

À ces endroits, chacun construisit un ermitage. A Kerity, sainte Thumette, qui bénéficie en outre d'une identité très forte en Bretagne, est censée protéger le port et la baie.

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Sant Turio  (Vue partielle)

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Sculpteur Philippe Leost

 

​Saint Thuriau est un évêque de Dol-de-Bretagne du VIIe siècle entre 733 et 749. Dénommé aussi Thuriau, Thuriaf, Thurian, Thurien, Thuriave, Thivisien, Thivisian, peut-être aussi Thivisiau (contesté pour cette dernière graphie), s'il ne fait pas partie des sept saints fondateurs bretons, saint Thuriau fait partie toutefois de la douzaine de saints bretons nationaux dont le culte est répandu dans l'ensemble de la Bretagne.
Saint Thuriau naquit de parents nobles et riches, auprès du monastère de Lanvollon. Ce monastère était de la dépendance de celui de Dol.
Il s'achemina du côté de Dol, et s'étant égaré, il fut rencontré par un homme charitable, qui le mena chez lui, et lui donna ses troupeaux à garder. Mais comme le saint enfant avait voué au Roi des siècles un service plus essentiel, il voulut, pour s'en rendre capable, être instruit dans les lettres. Un ecclésiastique, qu'il pria de lui en tracer les caractères sur des tablettes, lui rendit ce service. Il les eut bientôt appris, de même que la grammaire et les éléments de la langue latine. Il y joignit la science du chant, qu'il affectionnait d'autant plus, qu'il avait une voix éclatante et mélodieuse. Le goût qu'il prenait à l'employer, à faire retentir de tous côtés les louanges de Dieu, lui donna lieu d'être connu de l'évêque de Dol, nommé Thiarmail ou Armael, qui, touché des excellentes qualités qu'il trouva dans cet enfant, l'adopta pour son fils, l'emmena à Dol, lui donna tous ses soins, et lui enseigna les lettres sacrées. Les progrès de ce jeune disciple furent si grands, que l'évêque ne trouva pas de difficulté à l'ordonner prêtre et à le mettre à la tête du clergé de son Église pour le remplacer comme évêque de Dol.

 

 

Santez Twina Ar Mor

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Sculpteur Christophe Antoine dit Kito

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​Sainte Twina ar Mor, est également connue sous le nom de Sainte Dwynwen ou Douenwenn en Bretagne.
Elle est une figure légendaire galloise vénérée comme la patronne des amoureux. Sa fête est célébrée le 25 janvier au Pays de Galles, équivalente à la Saint-Valentin dans de nombreux pays .
En Bretagne, son culte est particulièrement présent dans la région de Plouha, où elle est honorée lors du pardon du 16 mai. Elle est également associée à la chapelle Sainte Eugénie, située entre Plouha et Lanloup .
Sainte Twina ar Mor est reconnue pour sa capacité à guérir la "fièvre d'amour", une affection symbolique liée aux tourments amoureux. 

Cette guérison est évoquée dans le poème "Feunteun Santez Dwinen" d'Anatole Le Braz, où l'auteur décrit comment l'eau de la fontaine de Sainte Twina ar Mor ne fait qu'intensifier l'amour du poète pour sa bien-aimée .

"La pierre posée devant la sculpture est une pierre de fécondité en forme d’œuf-menhir", précise le sculpteur Kito..
 

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Sant Urfol

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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​Saint Urfol ou saint Urfold ou saint Urphoed ou saint Wulphroëdus est un saint breton plus ou moins mythique de l'Armorique primitive ayant vécu au VIe siècle non reconnu officiellement par l'Église catholique romaine.
Urfol serait né au manoir de Lannriou en Landouzan dans la paroisse du Drennec au début du VIe siècle et aurait reçu sa formation religieuse au monastère d'Ac'h (ou Ack). Sa mère, Rivanone, serait la sœur de saint Rivoaré et Urfol serait un oncle de saint Hervé ; il aurait eu un frère saint Riwanon. Urfol aurait vécu en ermite dans la forêt de Dunan (douna en breton signifie "profond") probablement à l'emplacement de la chapelle Saint-Urfold (1), vivant à l’écart de la société et de sa famille dans une intention de pénitence et de contemplation. Selon Albert Le Grand, c'était un « personnage de rare sainteté et doctrine lequel demeurait en un petit monastère en l'Archidiaconé d'Ac'h ».
Son neveu, saint Hervé, eut par révélation connaissance de la mort de saint Urfol et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre ; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante. Saint Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à saint Urfol.

 

Sant Uzec

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Sculpteur Xavier Tanguy

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​Saint Uzec, aussi dénommé Josse (Judoc, Judec, Jos, Judet) vécut au VIIème siècle. Il était le jeune frère de Judicaël.
Lorsque le roi Judicaël souhaita abandonner sa charge de souverain et se retirer au monastère de Gaël (35), il demanda à son frère de le remplacer sur le trône de Bretagne. 

Saint Uzec se récusa et préféra quitter la Bretagne en compagnie de douze moines qui partaient en pèlerinage à Rome. 

Finalement, il fit route vers le Nord et s'arrêta chez le comte Haymon, gouverneur de Ponthieu, qui en fit son chapelain. 

Saint Uzec le quitta après plusieurs années pour se retirer dans un ermitage au bord de la Canche, en Picardie. 

L'ermitage s'agrandit au fil des ans et devint un important monastère, Saint-Josse-sur-Mer (62). Il y mourut un 13 décembre, vers 669, et fut inhumé dans l'oratoire de son ermitage.
Étymologie : du breton jud, "combattant", "chef", "seigneur"
Saint guérisseur : patron des pèlerins, invoqué pour la lactation des vaches à Pleumeur-Bodou (22), invoqué pour la protection des enfants malades à Lohuec, saint Joose avait la faculté de faire jaillir des sources miraculeuses en plantant son bourdon dans le sol. 

Extraits de "Le livre des saints bretons" - Bernard Rio - 2016

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Sant Vincent Terrier

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Sculpteur Cyril Pouliquen

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​Saint Vincent Ferrier, né à Valence (Espagne) le 23 janvier 1350, est un prêtre dominicain reconnu pour son engagement missionnaire et ses prédications. Il est particulièrement vénéré en Bretagne, où il a séjourné et prêché à la fin de sa vie.

À 44 ans, après une guérison miraculeuse, Vincent Ferrier se consacre pleinement à la prédication. Il parcourt l'Espagne, l'Italie, la Suisse, l'Écosse, la France et la Bretagne, appelant à la conversion et à la repentance, notamment en raison des calamités de son époque, telles que la peste noire. Il est surnommé "le prédicateur de la fin du monde" en raison de ses discours apocalyptiques .
Son séjour en Bretagne
En janvier 1418, Vincent Ferrier arrive en Bretagne. Il prêche dans de nombreuses villes, dont Nantes, Vannes, Redon, Rennes, Avranches, Bayeux, Caen, Dol, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Trégor, Saint-Pol-de-Léon, Quimper, Guémené-sur-Scorff, Pontivy, et revient à Vannes. Sa prédication attire des foules nombreuses, et il est rapporté qu'il prêchait dans sa langue maternelle, le valencien, mais que ses auditeurs bretons le comprenaient aisément .

À Vannes, la cathédrale Saint-Pierre abrite une tapisserie des miracles de Saint Vincent Ferrier, offerte en 1615, ainsi que des statues et des vitraux le représentant.
Ainsi, Saint Vincent Ferrier demeure une figure emblématique de la Bretagne, tant par son engagement spirituel que par son influence durable dans la région.​

Sant Voran

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Sculpteur Olivier Lévêque

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Saint Voran, également connu sous le nom de Saint Vran ou Saint Véran, est un saint chrétien vénéré en Bretagne, notamment à Saint-Vran dans les Côtes-d’Armor. Son nom est une variante bretonne de Saint Véran, un évêque du VIe siècle originaire de Cavaillon, en Provence.
Selon la tradition, Saint Véran de Cavaillon aurait été un évêque du VIe siècle, connu pour ses miracles, notamment la légende du dragon appelé "Coulobre" qu'il aurait chassé de la région de Fontaine-de-Vaucluse . Cette histoire a inspiré l'attribution de son nom à plusieurs lieux en France, dont Saint-Vran en Bretagne.
Le nom de la commune de Saint-Vran, située dans les Côtes-d'Armor, provient du breton bran, signifiant "corbeau". Ce terme est un surnom de Saint Brandan, une ancienne divinité armoricaine. Au fil du temps, ce nom a été christianisé en Saint Véran, d'où la dénomination de la commune .
Saint Voran est considéré comme le patron de la paroisse de Saint-Vran. La dévotion à ce saint reflète l'intégration des traditions chrétiennes aux croyances locales préexistantes, illustrant ainsi la christianisation des anciennes divinités celtiques en Bretagne.
En résumé, Saint Voran est une figure religieuse dont le culte témoigne de la fusion des traditions chrétiennes et celtiques en Bretagne, avec une influence notable dans la région de Saint-Vran.​

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Sant Winog

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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​Frère du roi Judicaël Ier, Winoc naquit dans la Petite-Bretagne, en 627. Dès sa plus tendre jeunesse, il parut très-avancé dans la vertu.
Il s'associa trois de ses frères ; il fit avec eux plusieurs pèlerinages, et visita, à Saint-Omer, le monastère de Sithiu. La ferveur des religieux qui l'habitaient frappa singulièrement nos pieux voyageurs, et ils se fixèrent parmi eux en prenant l'habit. Quelque nombreuse que fût la communauté, on y distingua bientôt Winoc. Quelque temps après, saint Bertin, abbé de Sithiu, envoya les quatre moines bretons former un établissement dans des marais, du côté de la mer. Hérémar, gentilhomme flamand leur donna une terre assez fertile, et saint Winoc y bâtit un monastère, une église et un hôpital, et y consacra son temps au service de Dieu et du prochain.

Le saint gouvernait avec une douceur inaltérable. Son grand soin était de se rendre aimable. La sérénité de son esprit se manifestait par la gaieté de son visage. Il exerçait l'hospitalité avec un empressement et une satisfaction qui prouvaient qu'il se trouvait heureux, quand il recevait J.-C. , en accueillant un hôte pour l'amour de lui. Son plus grand plaisir était d'aller servir les pauvres dans l'hôpital. Il était le plus humble des frères, et on l'eût pris pour le serviteur de tous. Dans sa vieillesse même, il s'appliquait aux travaux les plus rudes et les plus humiliants. La réputation dont il jouissait fut augmentée par les miracles qu'il opéra en faveur des malheureux.
Le désir ardent qu'il avait d'être uni à Dieu fut accompli, le 6 Novembre 717.

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Sant Yagu

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Sculpteurs Christophe Antoine dit Kito et Goulven Jaouen

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Il est le fils de Fragan et de Gwenn, sa famille, cousine du Roi de Bretagne, s’enfuit devant les Saxons et se réfugia en Armorique dans la baie de Saint-Brieuc, sur les rives du Gouët à l’endroit qui deviendra Ploufragan.
Jacut a une sœur, Sainte Clervie et deux frères, son jumeau Weithnoc (Guéthénoc), et un plus jeune Guénolé, qui deviendront les saints Guéthénoc et Guénolé. Les trois frères furent tous disciples de Saint Budoc.
Avec son jumeau, Jacut se fixa sur la presqu’île de Landoac. Après avoir converti des païens, ils y bâtirent un monastère qui fut l’origine de l’Abbaye de Saint-Jacut.
Il fut un grand moine itinérant et il évangélisa diverses contrées où l’on garde toujours son culte. Plusieurs portent même son nom comme Saint-Jacut-de-la-Mer, Saint-Jacut-du-Mené, Saint-Jacut-les-Pins.
Jacut serait mort un 8 février de la première partie du ve siècle. Il a été enterré dans l’église du monastère.
Vers l’an 878 parurent les flottes des Vikings. Pour leur échapper, les moines de Saint-Jacut-de-la-Mer s’empressèrent de gagner l’intérieur de la Bretagne. Ils sauvèrent ce qu’ils avaient de plus précieux : les reliques de leurs Saints. C’est ainsi qu’ils déposèrent à la paroisse, qui portait déjà le nom de leur saint patron (Saint-Jacut-les-Pins), les os de ses bras.

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