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Sant Karadeg

Sculpteur Jacques Dumas

Saint Katadeg est né au Pays de Galles durant le Xie siècle, dans une famille modeste. Il reçoit une bonne éducation et est envoyé à la cour de Rhys, un roi du sud du pays, où il joue de la harpe. 

Le roi lui confie la garde de deux chiens de chasse. On l'accusa de les avoir laissés s'échapper. Pour éviter alors la colère du roi, Karadeg se réfugie à l'abbaye de Llandaf, près de Cardiff, où l'évêque le tonsure. 

À la recherche d'une vie plus calme, il part pour le Gower, (péninsule du Pays de Galles) où il restaure l'église abandonnée par saint Cenydd.
Puis il se retire à Ménévia, l'actuel Tyddewi (Saint David), toujours au Pays de Galles, où on le nomma prêtre. 

Avec quelques compagnons, il s'installe sur l'Île d'Ary dans le Penfro. Sa paix y est troublée par des pirates norvégiens. Sur ordre de l'archevêque, ils sont envoyés au monastère de Saint Hismaél situé en Irlande, sur le territoire dirigé par Richard Tankard. Celui-ci tombe gravement malade, mais Karadeg réussit à le guérir grâce à ses prières, le monastère reçoit alors protection et donations. Karadeg y meurt le dimanche 13 avril 1124 et sera enterré à Tyddewi.
Saint Karadeg est représenté au sein d'un triptyque, dans la chapelle Saint-Guénolé à Plougastel-Daoulas, entouré par saint Goutven et saint Gouesnou.


 

Sant Karanteg

Sculpteur Norbert Le Gall

​Fils de Ceredic et petit fils de Cuneda, le fondateur du Pays de Galles au VIe siècle, Carantec refusa la place de chef de guerre pour une vie érémitique dans une caverne, à Gent Karantog. C'était un départ sans retour, la perte de la protection du clan, avec pour seule arme son bourdon, bâton du voyageur, et pour bouclier sa cloche qui sonnait d'elle-même. L'entraînement était rude jeûne, silence, postures corporelles immobiles, séries de prosternations, récitation incessante de psaumes et étude. Il vécut auprès de saint Patrick en Irande, et saint Thénénan fut son élève en Armorique. Il est connu en Irlande, Somerset, Bretagne et en Cornouailles britanniques... à Crantock (ville jumelée avec Carantec) où notre saint commun est toujours chez lui, dans l'église qui porte son nom, représenté avec une colombe sur l'épaule. En effet, selon ta tradition, Carantec-Crantock aurait été « guidé par une colombe jusqu'à une clairière où le saint aurait décidé de construire son église
Comme les autres saints hommes de ce temps, Carantec savait guérir les malades et les infirmes, commander aux bêtes sauvages et aux arbres, et aussi convaincre lors de joutes entre érudits Une vie du saint veut qu'il ait rencontré le roi Arthur et qu'à sa demande il ait vaincu un dragon. Une statue le représente dans l'église de Carantec tenant un saint Thénénan de petite taille par la main


 

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Santez Katell

Sculpteur Jean Philippe Drévillon

Il s'agit de sainte Catherine d'Alexandrie, une vierge chrétienne qui mourut en martyre au IVe siècle, qui est honorée à cette occasion.
Sainte chrétienne vénérée aussi en Bretagne, patronne des jeunes filles et des intellectuels.
Catherine d'Alexandrie plus connue sous le nom de sainte Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu au début du IVe siècle.
Elle est aussi l'une des six saintes mégalomartyres de l'Église grecque orthodoxe et l'un des quatorze saints auxiliateurs reconnus en Occident à partir du XIVe siècle.
La légende d'Ékatérina eut un grand succès. Les premières formes de sa légende sont rédigées en langue grecque : le personnage semble avoir été forgé par un auteur grec du VIIIe siècle.
Le culte de la sainte, dans l'état actuel de nos connaissances, est attesté en Occident (vers 800) à Byzance ou au mont Sinaï (Xe siècle). Il se répand surtout à partir du XIIe siècle et s'épanouit en Europe dans la période XIIIe – XVe siècle.
Sainte Catherine est devenue la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie. Elle est représentée souvent appuyée sur une roue à demi-rompue et teintée de sang.
Elle serait apparue à Jeanne d'Arc en compagnie de sainte Marguerite et de l'archange Saint Michel.

Sant Ke

Sculpteurs Seenu Shanmugan et Patrice Le Guen

​Saint Ké, sant Ke, sant Quay, Saint Kea, saint Kénan (né probablement en Hibernie, mort à Cléder en + 550), est un saint ermite breton, originaire de Bretagne insulaire ou d'Irlande, autrefois très populaire et auquel on dédiait sous des noms variés, nombre d'églises et de chapelles, de villages et de places. D'après de nombreux hagiographes, « Ké » et « Colledoc » sont un seul et même saint du fait de l'alliance des deux prénoms dans les noms de paroisses médiévaux, tel « Kécoledoci » formé à partir de Ké et de Colledoc. Ce saint, lequel aurait participé à la vie du Roi Arthur, reste assez mystérieux, et même qualifié de « fabuleux ». En effet, mis à part le chef de saint Ké, et son auge de pierre, reliques qui par la suite disparurent, aucun texte de sa main, aucune trace historique ne nous sont parvenus, que la « légende dorée » des saints de Bretagne. On ne sait non plus avec certitude s'il était fils d'un roi, et d'ascendance galloise, écossaise, irlandaise, ou même norvégienne.
Il serait venu en Armorique, dans le Léonnais, pour échapper aux Scots qui avaient envahi son pays, avec un vieux serviteur et quelques compagnons. « Ses dernières années furent consacrées à évangéliser les habitants de ces lieux [où] se forma, dans la suite, la paroisse de Cléder. À sa mort, arrivée à la fin du Ve siècle, son corps fut inhumé dans son oratoire, qui fut transformé par la suite en église paroissiale ».

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Sant Kerien

Sculpteur Jean Philippe Drévillon

​Saint Kérien, Ermite (✝ v. 490). Né au pays de Galles dans la première moitié du Ve siècle, Saint Kérien était un disciple et compagnon de Saint Ké. Ils abordèrent ensemble la côte de Léon, à Cleder, où ils établirent un monastère vers l'an 472.
Après plusieurs années passées dans la communauté, Saint Kérien obtint la permission de se retirer dans la solitude. Il s'établit à Querrien vers l'an 475, où il fonda une communauté. Plus tard, il retourna à Cleder, où il mourut vers l'an 490. Il laissa derrière lui le nom de Landguerrien, signifiant "territoire de Kérien", correspondant à l'actuelle commune de Querrien.
Il est invoqué pour les bestiaux et est le patron de plusieurs localités bretonnes, dont Languenan, Plouguerneau, Cléder et Saint-Quay-Portrieux.
La chapelle Saint-Quirin de Brech, dédiée à Saint Kérien, attirait des pèlerins souffrant de maux non guéris par la médecine, tels que des fièvres, des rhumatismes et des problèmes oculaires ou locomoteurs. Un cahier des miracles, contenant 81 récits, a été tenu entre 1670 et 1770.
Ainsi, Saint Kérien demeure une figure vénérée en Bretagne, symbolisant la dévotion chrétienne et l'ancrage spirituel de la région.


 

Sant Kireg

Sculpteur Seenu Shanmugan


Saint Guirec ou saint Guevroc ou saint Guéroc ou saint Kirecq ou saint Kirec ou saint Kireg est un saint breton, venu de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) en Bretagne continentale, considéré comme saint par l'Église catholique sans avoir été le sujet d'une canonisation formelle.

Il aurait débarqué sur la plage de Saint-Guirec en Ploumanac'h.
Un oratoire lui est dédié sur cette plage. 

Il aurait vécu quelque temps au monastère de Tréguier près de saint Tugdual et ce dernier l'aurait envoyé, accompagné de quatorze religieux, fonder un nouveau monastère près de la ville de Kerfeunteun (actuellement Lanmeur).

Saint Guirec aurait été bien accueilli par les habitants de Kerfeunteun (Lanmeur), mais « désireux de la retraite et solitude, ne voulut batir dans la ville ni des fauxbourgs, mais plus haut que le port (aujourd'huy le havre de Toull ar c'hirri , à une lieue de la ville sur une longe de terre qui avançoit en la mer, à l'embouchure de la rivière de Menou[4], où est encore à présent l'église tréviale de Loc-Kirecq, autre fois nommé le monastère de Land-Guevroc »

​Alors qu'il visitait le diocèse de Léon, il tomba malade à Landerneau où il mourut vers 547.
Son corps fut inhumé dans le monastère de Locquirec (ou Land-Guevroc) qu'il avait fondé.

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Sante Klervi

Sculpteur Bilal Hassan

​Sainte Klerwi [klervi] est la fille de Saint Fragan et de Sainte Gwenn tous deux saints bretons.
Elle avait pour frères les Saints Jacut, Guéthénoc et Guénolé. En breton, ils sont nommés Jagu, Gwezheneg, Gwennolé et Klerwi.

La légende dit que : « Une des sœurs de Saint Guénolé, chassant un jour des oies sauvages dans la cour du château de Lesguen, une de ces oies lui tira un œil de la tête et l'avala.
Cet accident attrista fort son père et sa mère. 

Saint Guénolé, étant en oraison à son monastère, fut averti par un ange de ce qui se passait chez son père.
Il s'y en alla en toute diligence, puis, les ayant consolés, empoigna l'oie, lui fendi le ventre, en tira l'œil et le remis en sa place et faisant le signe de la croix dessus, le rendit aussi clair et beau que jamais. 

Et Sainte Klerwi recouvra la vue »
Il y a aussi une représentation de Klerwi, son frère et de l’oie sur la fontaine saint Guénolé à Saint-Frégant dans le Finistère mais aussi sur les portes de l’église non loin de la fontaine.

Ici, l'oie est scuptée que le côté de la sculpture.!

Sant Kongall

Sculpteur Goulven Jaouen

 

Né dans l’Ulster (actuelle Irlande du Nord) vers le VIᵉ siècle, Kongall aurait fondé le monastère de Bangor, un centre monastique majeur de l’époque, réputé pour sa discipline stricte et sa vie communautaire intense. Sous sa direction, jusqu’à 3 000 moines auraient vécu selon une règle sévère, divisés en sept chœurs alternant les prières jour et nuit. Parmi ses disciples figure Saint Colomban, qui le rejoignit durant sa jeunesse.

Saint Kongall est réputé pour son ascétisme extrême, ne consommant qu’un seul repas complet par semaine. Plusieurs miracles lui sont attribués, notamment des interventions divines liées à la nourriture. Par exemple, après le vol des légumes du monastère, il pria pour que les voleurs soient frappés de cécité jusqu’à leur repentance, après quoi ils rejoignirent la communauté. Dans une autre histoire, alors que les vivres venaient à manquer, un banc de poissons s’échoua miraculeusement sur la rive, permettant d’accueillir les invités attendus.

Bien que son culte ne soit pas officiellement reconnu par l’Église catholique romaine, Saint Kongall est honoré dans plusieurs localités bretonnes.

Saint Kongall incarne la spiritualité celtique ancienne, alliant ascétisme, dévouement et miracles. Son héritage perdure à travers les lieux qui portent son nom et les traditions qui lui sont associées, témoignant de l’importance de sa figure dans l’histoire religieuse et culturelle de la Bretagne.

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Sant Konogan

Sculpteur Olivier Lévêque

Originaire d'Irlande et ayant sans doute transité par le Pays de Galles, Konogan vécut au Vie siècle. Compagnon de St-Pot Aurélien, il créa un monastère sur la rivière Elorn à Beuzit-Conogan, paroisse supprimée à la Révolution. Il fut aussi un disciple de saint Gwénoté (fondateur de Landévennec) et c'est par cette abbaye que son culte s'est répandu en Bretagne. Pour Albert Le Grand qui réalisa au XVIle siècle un important travail de collecte qui servira de trame au Buhez ar Sent, la Vie des Saints en breton, Konogan/ Guénégan serait né en Bretagne continentale, dans le Léon.
Ce qui est historiquement établi avec certitude, c'est que Konogan, qui mourut en 456, est considéré comme le successeur de saint Corentin, le premier évêque de l'ancien diocèse de Cornouaille (Quimper): La légende entourant ce saint est inséparable du bag sant Konogan, le vaisseau en pierre sur lequel se rait arrivé en Bretagne, qui renvoie aux auges en pierre, qui servaient à lester les curraghs, bateaux en cuir ou en peau, sur lesquels tes moines évangélisateurs ont traversé la Manche à partir du Ve siècle. Selon l'office de tourisme de Beuzec-Cap-Sizun (29), le bag sant Konogan, situé sur le territoire de la commune, est «une roche monumentale de 8m sur 3 .. [qui] évoque la proue d'un bateau dirigé vers la mer située à quelques centaines de mètres de là ». La sculpture réalisée par Olivier Lévêque, fidèle à la légende, représente Konogan en majesté sur son vaisseau de pierre ! Saint thaumaturge, Conogan tient sa burette d'eau bénite pour guérir le malade représenté sur le bateau, entouré de cercles, symboles de protection.

Sant Konvoion

Sculpteur Seenu Shanmugan

Saint Conwoïon (parfois aussi écrit Convoyon ou Konvoion) est moine bénédictin qui serait né vers 790 à Comblessac (actuelle Ille-et-Vilaine) d'une famille d'origine gallo-romaine de rang sénatorial (« ex genere
D'origine celtique, le nom propre « Conwoion » est composé de kon, « guerrier », et de uuoion, « sincère ».
Encore jeune prêtre, Conwoïon reçoit le titre d'archidiacre des mains de l'évêque de Vannes, Raginarius (Régnier, Renier). Néanmoins, il désire embrasser une vie monastique et quitte ainsi Vannes en étant suivi de 5 prêtres. Il trouve dans l'actuelle ville de Redon, un site propice à l'implantation d'un oratoire destiné à l'étude de la philosophie et de la méditation, à la confluence de l'Oust et de la Vilaine, dans un lieu nommé Roton, entouré de hautes collines. Conwoïon s'enquiert de la disponibilité du site auprès d'un machtiern nommé Ratvili, seigneur local et propriétaire des lieux. Selon l'usage en vigueur, Ratvili tenait ses assises au bord d'une fontaine, où il accepte la demande des moines et leur concède le terrain de Roton. La séance a lieu en présence de son fils, Catworet, ainsi que de différents témoins dont Catwallon et Mainworon. Cependant, étant donné que certains seigneur locaux s'opposent à la cession du terrain, Conwoïon charge l'un de ses frères, nommé Louhemel, de se rendre au roi Nominoë afin d'obtenir son assistance et sa protection» En 833, avec le soutien du machtiern Ratvili et de Nominoë, il obtient de l'empereur Louis le Pieux (qui le confirmera en 834) le droit de fonder une abbaye placée sous l'invocation du Saint-Sauveur à Redon et y fait suivre la règle de saint Benoît.​

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Sant Korneli

Sculpteur Goulven Jaouen

 

Son nom est la forme bretonne de Corneille (en latin : Cornelius). Romain d'origine, Cornély est pape de 251 à 253. L'empereur romain Trébonien Galle le persécute et il meurt en exil.
Selon une légende, il est poursuivi par des légionnaires romains de l'empereur Trébonien Galle. Deux bœufs l'accompagnent et portent ses bagages ou lui-même quand il est fatigué. Un soir, il arrive devant la mer. Les soldats le serrent de près, rangés en bataille. Ne trouvant pas de bateau pour fuir, il se retourne et pétrifie les soldats païens.
La dalle de couverture de la Table des Marchand et du cairn de Gavrinis pourrait représenter un taureau aux longues cornes en forme de lyre.
La légende de sant Korneli le reliant aux alignements de Carnac en fait le saint protecteur des bêtes à cornes et plus généralement du bétail en souvenir du jour où il s'est réfugié dans l’oreille de l'un de ses bœufs. Des traditions locales ont opéré une attraction paronymique pour inventer une parenté entre Cornely (dont le nom évoque des cornes) et la divinité gauloise cornue Cernunnos, et entre Cornely et Carnac. Des découvertes archéologiques (statuette d'un bœuf en bronze dans la villa gallo-romaine des Bosseno, ossements de bœufs dans le tumulus Saint-Michel, squelettes de vaches dans une fosse du tumulus d'Er Grah, etc., ont renforcé ce jeu de mots qui postule une parenté onomastique entre le saint et les bêtes à cornes, et suggèrent un culte du taureau dès l'époque néolithique, que le christianisme aurait repris à son compte.

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