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Santez Koulm

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Sculpteur Jean Philippe Drévillon

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Sainte Coulm, martyre bretonne du VIIe siècle, fille de Konan Mériadec, roi d’Armorique, fut l’une des premières victimes des persécutions ordonnées dans le pays à cette époque.

Un autre Koulm qui a fondé la paroisse de Plougoulm, dans le Finistère, où s’établie une chapelle saint Coulm.

Le prénom Koulm est aussi un dérivé de Koulman, qui correspond à Colomban en Irlandais.
La partie inférieure est un œil enserré par des griffes, la sainte était invoquée pour des problèmes oculaires.
Le prénom puise ses origines dans la culture bretonne. Signification : "colombe".

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"Elle est muette, ses yeux sont clos et pourtant ils semblent emplis de larmes salées. On sent en elle un Amour immense, une tendresse presque maternelle.." Michel Gx©

 

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Sant Koulman

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Sculpteurs Didier Hardelet et Cécile Maurage

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En l'an 540, Colomban naît à Nobber, dans une riche famille du comté de Meath dans la province d’Aileach dans le nord-ouest de l'Irlande. Sa mère voyait pour lui un bel avenir, mais, très vite, Colomban rejette les plaisirs du monde pour devenir étudiant de Semell à Cluain Inis dans le comté de Donegal. Vers 20 ans, il devient moine, sous la direction de Comgall, au monastère de Bangor près de Belfast. Il remplit plusieurs fonctions pendant près de 30 ans et il fonde le cloître de Durrow. Dans la tradition des moines voyageurs irlandais, il décide de s'exiler définitivement vers 585. Il part avec 12 compagnons vers l'Europe ... Ils traversent la mer d'Irlande sur leur curragh, bateau souple fait de lattes enveloppées de cuir. Puis ils longent les côtes de la Cornouailles anglaise et font étape près de Tintagel. Les deux villages de Saint-Colomb-Major et Saint-Colomb-Minor témoignent de ce passage.
Colomban arrive sur le continent dans les années 580-590. Dans les traditions, Colomban et ses compagnons débarquent sur la plage du Guesclin en Saint-Coulomb en Bretagne. Une croix en marquerait le souvenir et un lieu-dit portant le nom d'ermitage serait une trace que le groupe a séjourné en ce village. Ce moine irlandais a évangélisé les populations campagnardes de Gaule, d'Allemagne, d'Helvétie, et d'Italie et est considéré comme l'un des plus grands saints européens

Le manteau de Saint Colomban raconte son parcours.

​Sant Koulman (Colomban) est le saint patron des motards.

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Santez Koupaia

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Sculpteurs Patrice Le Guen et Philippe Léost

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​Sainte Pompée (en latin : Alma Pompeia ou en breton : Koupaia), connue aussi sous le nom d'Aspasie, est une sainte originaire de Grande-Bretagne et immigrée en Armorique au VIe siècle.
Reine de Bretagne, elle est la mère de saint Tugdual et de sainte Seve ou Seva.
Elle est la patronne de Langoat.
Fille du roi Eusèbe et de Sainte Landouenne, Sainte Koupaia est l'épouse du roi légendaire Hoël Ier dit « le Grand » qui régne sur la Bretagne armoricaine.
Au début de son mariage, les Frisons, alliés des Francs, firent en 509 une irruption en Armorique, s'emparèrent du pays, puis en chassèrent les princes et les seigneurs.
Ces événements obligèrent le roi Hoël et sa famille à passer la mer pour se réfugier en Grande-Bretagne.
Quatre ans plus tard, seul Hoël débarquait de nouveau sur le continent et reprenait possession de son royaume. Ce ne serait toutefois qu'après la mort du roi, en 545, que Koupaia (Pompée) et sa fille Sève seraient revenues en Armorique, dans l'émigration dirigée par son fils saint Tugdual.
Elle s'installa à proximité du monastère de Tréguier, fondé par ce dernier, et mourut à cet endroit même, là où s'élève aujourd'hui l'église de Langoat. Ses reliques y sont encore conservées et un cénotaphe lui est dressé.

Sant Kristof

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Sculpteurs Patrice Le Guen et Stéphane Goupil

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Christophe de Lycie, plus connu comme saint Christophe, est un saint du catholicisme ; il est considéré comme le patron des voyageurs, des automobilistes, des soldats, de l'armée, du train.

​Saint Christophe (du grec Christophoros, « porteur du Christ ») aurait vécu au IIIᵉ siècle, mais il est surtout connu par des récits légendaires issus de la tradition chrétienne médiévale.
Christophe était un géant ou homme de très grande taille, souvent nommé Réprouvé (Reprobus) dans les premiers textes.
Cherchant à servir le plus puissant des seigneurs, il se met au service du diable, mais finit par comprendre que seul le Christ est vraiment puissant. Il devient chrétien et se consacre à aider les voyageurs à traverser une rivière dangereuse.
Un jour, un enfant lui demande de l’aider à traverser. Alors qu’il le porte, le poids devient énorme. L’enfant lui révèle qu’il est le Christ, et qu’en le portant, Christophe a porté le monde.
C’est de là que vient son nom : Saint Christophe, le porteur du Christ.

Il aurait été martyrisé sous l’empereur Dèce ou Maximin II, mais les sources sont peu fiables.
En Bretagne, il existe de nombreuses chapelles, églises et statues dédiées à Saint Christophe, surtout dans les zones rurales.
On retrouve souvent des statues de Saint Christophe dans ou près des églises, parfois à l’entrée des villages, car il est le protecteur des voyageurs.

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Sant Laouenan

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Sculpteur Olivier Lévêque

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Saint Laouenan VIe siècle, est le disciple légendaire des saints Tudal et Pol Aurélien.
Il est le saint patron de la paroisse de Treflaouenan dans le Finistère.
Il est fêté en Bretagne le 23 janvier, dans le reste de l'Église catholique romaine le 23 novembre et en Orient le 15 février.


Il aurait implanté son ermitage au fond de l'étang de Kerjean, non loin de la côte. Foenneg-Coz-Castel, qui domine l'actuel site de Saint-Aouenn, nous fait penser qu'un vieux château (motte féodale) devait protéger ce "minihy". 

A noter qu'une chapelle aurait existé à "Parc-ar-Chapel" au lieu-dit Saint-Aouen-Bras.


Selon l'abbé Le Guen, Tévédec et Laouenan, deux disciples de Pol Aurélien, évangélisèrent les tribus dont se sont formées les paroisses de Plouzévédé, de Plouénan et de Tréflaouénan.

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Sant Lery Livry ou Laurus. Moine (VIIe siècle)
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Sculpteur Goulven Jaouen

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Il vint d'Angleterre, plus précisément d'Aleth.
Il débarqua sur la côte de St Malo, puis après un bref séjour sur les bords de l'Oust, Léry fut accueilli par Judicaël qui lui donna l'ermitage d'Elocau. Il n'y trouva qu'un prémice de lieu de culte et quelques ustensiles de premières nécessités laissés par Elocau. Léry habita ce lieu de façon solitaire afin de s'adonner à la vie contemplative. Mais bientôt, attirés par la renommés de ces vertus, des compagnons se joignirent à lui, il dut alors se résoudre à construire d'autres cellules, et, cela aboutit à la construction d'un monastère (situé entre la doueff et l'actuel presbytère).
Cet homme était doté de vertus exceptionnelles. En compagnie de ses disciples, il s'efforça d'acquérir la perfection religieuse en pratiquant l'oraison (prière mentale sous forme de méditation), le détachement des biens terrestres et l'esprit inférieur. Tout ceci était très spirituel. Par sa bonté, il se concilia sans la rechercher l'estime de tous, grands et petits, simples paysans et grands seigneurs. Il était aimé de tous et particulièrement du roi Judicaël et des grands de sa cour, ce qui, à l'époque n'était pas facile à obtenir quand un prêtre désirait accomplir son devoir!
Aux paysans, il enseignait à bien cultiver la terre, à sauver leur âme en remplissant leurs devoirs de chrétiens. Apôtre de son pays et moine parfait, voilà les deux mots qui résument la vie de Saint Léry.
Il a suivi la ligne des grands moines bretons : Saint Guénolé (Saint de la pêche), Tugdual (Tréguier), Brieuc, Gildas, Samson, Malo et Meen."

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Sant Livertin

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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​Avertin (°? - 1180 ou 1189), nom francisé d'Aberdeen, dit aussi parfois saint Livertin ou saint Ibertin, était un ermite venu de Grande-Bretagne, ami de Thomas Becket.
Il est reconnu comme saint par l'Église catholique.
Selon la légende, Avertin serait né au XIIe siècle en Grande-Bretagne, de parents nobles et très religieux.
Avertin fut ermite à Tours, en France, avant d’être ordonné diacre par Thomas Becket, qu’il accompagna au concile de Tours, en 1163.
Après le martyre de Thomas Becket en 1170, Avertin reprit une vie érémitique en Touraine, puis serait devenu curé de Vençay (aujourd'hui Saint-Avertin) où il serait mort et enterré en 1180 ou 1189.
La popularité du culte à saint Avertin se développe du XVe au XVIIIe siècle dans l'Ouest de la France[1] et en Bretagne. Saint Avertin, connu aussi sous le nom de saint Iverzin, est honoré surtout dans le Finistère, à l'église Saint-Mathieu de Morlaix (la statue est désormais au musée départemental breton de Quimper), à l'église Saint-Mélaine de Morlaix, à Plouezoc'h (dans une chapelle disparue), à Plestin-les-Grèves, à Kergloff où il est connu localement sous le nom de saint Libertin), mais aussi dans les Côtes-d'Armor, à Trédaniel et à Coëtmieux, et en Maine-et-Loire, à Luigné.

Le saint était souvent invoqué pour les maux de tête !

Sant Louis-Marie Grignion de Montfort

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Sculpteurs Maximilien Soullier et Marie Sartore

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​Né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), il devint prêtre à l'âge de vingt-sept ans. 

A la suite de saint Jean-Eudes, il fut missionnaire en France, parcourant les diocèses de l'Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances. 

Il fondait des écoles, plantait des croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée. Clément XI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n'empêcha pas certains évêques - dont celui d'Avranches - de le repousser et même de lui interdire de célébrer la messe. Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances. Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Il est considéré comme l'un des maîtres modernes de la théologie mariale. Fondateur des Sœurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu'il fut terrassé par la maladie. *Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Il est aussi le représentant majeur de la seconde génération de l'école française de spiritualité.
Béatifié par Léon XIII, en 1888, il est canonisé par Pie XII, en 1947. " Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l'Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie.

 

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