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Sant Servan

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Sculpteur Raph Marien

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Saint Servan est une figure importante du christianisme en Bretagne, bien qu’il y ait parfois une certaine confusion ou fusion entre différents saints aux noms similaires (comme Servan, Servais ou Servanus).
Saint Servan (aussi connu sous les noms de Servanus, Serf, ou parfois Saint Serf en Écosse) aurait été un moine et évangélisateur chrétien actif entre les VIe et VIIe siècles, une époque marquée par l’évangélisation de l’Armorique.
Selon la tradition, il serait né en Irlande ou au Pays de Galles, comme beaucoup d’évangélisateurs venus christianiser la Bretagne.
Il aurait voyagé à travers la Bretagne et même jusqu’en Écosse, où il aurait joué un rôle important dans la formation spirituelle de Saint Mungo (ou Kentigern), patron de Glasgow..

Servan de Culross ou saint Servan, évêque-abbé de Culross, en Écosse au Royaume-Uni (VIe siècle).
Il a sans doute existé un saint Servan, devenu éponyme de l'ancienne commune de Saint-Servan. éponyme du bourg de Lancerf, commune de Plourivo en Goëlo, saint originaire du Lothian, royaume breton du Nord de la Bretagne insulaire. 

Son nom est attaché à celui du roi Lot, connu également sous le nom de Lot d'Orcanie, dont il recueillit la fille enceinte et éleva le petit-fils qui devint saint Kentigern.

 

 

Santez Seva

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Sculpteur Bruno Guyader 

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Sainte Sève était la fille de Hoël Ier, roi de Domnonée (région historique couvrant les actuelles Bretagne et Normandie), et de sainte Koupaia (ou Pompée). Elle était la sœur de saint Tugdual, évêque et l'un des sept fondateurs de la Bretagne chrétienne selon la tradition du Tro Breiz, ainsi que de saint Lunaire (Léonor) et de Hoël II.
Selon la tradition, vers l'an 530, saint Tugdual aurait fondé un monastère à Sainte-Sève, près de Morlaix, pour sa sœur. Ce monastère aurait été établi sur des terres offertes par le roi Deroc, souverain de Domnonée, dans le Léon. Ce site est aujourd'hui disparu, mais il témoigne de l'implantation chrétienne précoce dans la région.
Une légende raconte que sainte Sève aurait transformé en pierres les pains d'un fournier qui avait refusé l'aumône à une veuve. Ces pierres seraient encore visibles dans la paroisse, notamment surmontant les pilastres de l'entrée du cimetière.
Sainte Sève est la patronne des paroisses de Sainte-Sève et de Langoat. Elle a également donné son nom à l'île Loaven, où elle serait inhumée dans une chapelle dédiée à sainte Elibouhan.
Bien que son culte ne soit pas universellement reconnu, la figure de sainte Sève demeure un symbole de la riche tradition chrétienne bretonne et de l'implantation monastique précoce en Armorique

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Sant Sezni

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Sculpteur Vincent Lemaçon

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​Saint Sezny est né en 402 en Irlande, dans la province d’Ultonie, sous le règne du roi Grallon en Bretagne armorique.

Etant né, il fut baptisé et nommé Sezni. Dès qu’il put parler distinctement, il fut envoyé à l’école où il profita beaucoup des études de Lettres et encore plus de la vertu.

​Saint Sezni arriva en 425 à Rome où il fréquenta l’école de l’Écriture Sainte. Il s’y lia d’amitié avec Saint Patrice qui était déjà consacré évêque et destiné à aller convertir les païens d’Hybernie (nom donné à l’Irlande par les Romains). Connaissant la valeur et la sainteté de Saint Sezni, il le présenta au Pape Célestin 1er qui le consacra aussi évêque et le chargea d’aider Saint Patrice dans sa mission. Les deux saints rejoignirent la Grande Bretagne, puis l’Irlande en emportant des reliques. Saint Sezni désirait vivre en repos. Il fut inspiré par Dieu de passer la mer pour aller en Bretagne Armorique. Il fut poussé par un bon vent jusqu’à la côte du Léon, en un lieu nommé Poulluhen, en la paroisse de Kerlouan en l’an 477..  

Saint Sezni s’installa près de ce port et y bâtit un petit ermitage (Peneti Sant Sezni). De là, il se rendit ensuite à l’endroit où se trouve, à présent, l’église paroissiale de Guic-Sezni, y bâtit un monastère et y vécut en grande sainteté avec ses disciples jusqu’à l’âge de 127 ans, où Dieu le rappela à lui en l’an 529.

​Les attributs choisis, un marteau et un bateau dans lequel saint Sezni est arrivé en Bretagne, et un chien, « car il faut savoir qu’il était le défenseur des chiens fous ».​

Sant Tangi

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Sculpteurs Christophe Le Bacquer et Marie Le Scanve

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​Gurguy, ou Tanguy, canonisé saint Tanguy de Locmazhé, fut un moine légendaire breton de Gerber (Le Relec) du VIe siècle. Il aurait fondé l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre à Plougonvelin (Finistère). Il serait mort en 592 et serait inhumé à la pointe Saint-Mathieu (en breton : Locmazhé). Saint Tanguy est le frère d'Haude de Trémazan (Eodez) et son père spirituel, saint Paul Aurélien.
La légende :  Après les remords d'avoir tué sa soeur Haude croyant les mensonges de sa belle mère, il avoua son crime à son père. Haude se présenta alors, tenant sa tête dans ses mains, et elle la posa sur son cou où elle se ressouda. Haude se tourna vers sa marâtre et lui dit qu’elle serait punie par Dieu. Elle fut foudroyée sur place. Haude se tourna ensuite vers son frère et lui dit que la Sainte Vierge avait obtenu son pardon. Haude pardonna elle aussi à son frère et rendit l’âme en ce 18 novembre de l’an de grâce 545.
Gurguy (Tanguy) s’en alla trouver Saint Pol Aurélien, évêque de Léon, qui lui enjoignit un jeûne de 40 jours à Coat Tanguy (Bois de Tanguy en breton). Puis il changea son nom en Tanguy (de tan = feu en breton) et le nomma abbé de Gerber. Tanguy avait reçu de son père une terre à la pointe du cap de Pennarbed (Finistère), Tanguy y construisit un monastère et Saint Pol le nomma abbé. Il rendit l’âme le 12 mars de l’an 594, le même jour que Saint Pol Aurélien à Batz. Il fut enterré à Loc-Mazhé (Saint-Mathieu). Saint Tanguy est fort révéré en Bretagne.

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Sant Tegonec (détail)

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Sculpteur Olivier Lévêque

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Saint Thégonnec est un personnage semi-légendaire de la Bretagne, particulièrement vénéré dans le Finistère, où il aurait vécu au haut Moyen Âge. Il est considéré comme un saint breton, même si son historicité est incertaine.Il aurait vécu entre les Ve et VIe siècles, à l’époque de la christianisation de l’Armorique.​

​Selon la légende, vers le VIème siècle, Saint-Thégonnec, originaire du Pays de Galles et disciple de saint Pol Aurélien, aurait apprivoisé un cerf, attelé à sa charrette pour charroyer des pierres servant à l'édification de son église. Un jour, un loup dévore le cerf. Sermonné par Saint-Thégonnec, le loup accepte de tirer la carriole du saint. Saint-Thégonnec est toujours représenté en saint bâtisseur, avec un loup ou un cerf, tirant une charrette à ses pieds. Le saint est invoqué pour la préservation des récoltes, la guérison des fièvres et des morsures de vipères.
Cette légende est souvent représentée dans les statues, les vitraux ou les calvaires de la région, avec un loup attelé à une charrette.
Saint Thégonnec est une figure emblématique de la Bretagne chrétienne. S’il n’a peut-être pas existé tel qu’on le raconte, il incarne les valeurs d’évangélisation, de travail humble et de lien avec la nature
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Sant Tei

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Sculpteur Goulven Jaouen

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​They (Tei), un saint breton peu connu, serait un disciple de saint Guénolé.
Selon le récit plus ou moins légendaire de Dom Mars, saint They serait né en Armorique de parents illustres venus de Grande-Bretagne post-romaine (une ancienne paroisse de la Cornouailles anglaise se dénommait Sant-Day) qui l'auraient confié pour son éducation à saint Guénolé.
Selon le cartulaire de Landévennec, Idunet, They et Ethbin auraient quitté l'abbaye de Landévennec pour remonter l'Aulne, le premier s'arrêtant à Châteaulin, y fondant le prieuré de Loc-Yonet ; saint They aurait également remonté l'Aulne mais plus en amont, installant son ermitage à l'emplacement actuel du Vieux-Bourg de Lothey ; et Ethbin serait allé un peu plus loin, fondant Pleyben.
They aurait mené à cet endroit une vie de mortification, pratiquant les observances les plus austères, vêtu d'une simple tunique et d'une cagoule, mangeant pain bis et légumes, ne buvant que de l'eau d'une source proche et couchant sur la terre nue, se flagellant, etc. et fuyant le monde. 

Mais de nombreux disciples vinrent à lui, attirés par sa sainteté, transformant l'ermitage en lan [signifie Lieu consacré].
Son culte s'est rapidement répandu à travers la Cornouaille (il était réputé avoir le pouvoir de guérir les rhumatismes)

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Sant Telo

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Sculpteurs Bruno Panas et Goulven Jaoeun

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​Saint Théleau, Telo (en breton), fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques dont la sainteté n'est pas reconnue officiellement par l'Église catholique romaine. Certains voient en saint Théleau, comme en saint Edern, le dieu celte Cernunnos christianisé.
Selon une légende, il chercha à s'établir dans la forêt de Landeleau, mais il fut attaqué par les chiens du seigneur de Châteaugal. Le seigneur qui était à la chasse, rappela ses chien et promis, en dédommagement de donner à Théleau « tout le terrain qu'il pourrait parcourir en une journée ». Mais alors, un cerf apparut et permis au jeune homme de parcourir un très grand secteur. Le seigneur tient parole. La légende dit aussi, qu'avec Samson de Dol ils auraient planté, dans la vallée de Dol un grand verger de 3 milles de longueur, pour nourrir les pauvres[1],[3]. Il devient si proche de saint Samson que celui-ci lui confie la gestion de son monastère de Dol-de-Bretagne pendant ses absences fréquentes et prolongées notamment à la cour du roi Childebert Ier. Il serait resté 7 ans en Bretagne.
Selon une autre tradition, il aurait construit un ermitage dans le centre de la Bretagne en un lieu devenu par la suite Landeleau. Deux « vies » de saint Théleau nous sont parvenues. Une écrite en latin au XIIe siècle, c'est le livre de Llandaf, l'un des quatre principaux évêchés du pays de Galles, actuellement dans la banlieue de Cardiff, et une autre écrite en français au début du XIVe siècle et traduite du latin.

Sant Tenenan

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Sculpteurs Vivien Gamba et Jean Philippe Drévillon

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Saint Ténénan ou saint Thénénan fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques de l'Armorique, non reconnus officiellement par l'Église catholique romaine. Peut-être, mais cela reste très incertain, est-ce lui qui est aussi connu sous le nom de Tudogilus (ou saint Tudon ou saint Thudon ou saint Tugdon), auquel cas il serait le père de saint Gouesnou, de saint Majan et d'une fille Tudona ; en tout cas ils ont immigré en Bretagne à la même époque et fréquenté à peu près les mêmes endroits.
La vie de Saint Ténénan est entourée de récits hagiographiques souvent mêlés à des éléments légendaires. Il aurait vécu aux alentours du VIe ou VIIe siècle. Selon la tradition :
Il serait originaire du Pays de Galles ou d’Irlande (comme beaucoup de saints bretons).
Il aurait traversé la mer pour évangéliser la Bretagne, notamment le Léon (région de l’actuel Finistère).
Il est souvent présenté comme un ermite, un moine missionnaire ou même un évêque dans certaines traditions.
Dans certaines versions de sa légende, il aurait été atteint d'une maladie de la peau ou d'une difformité, ce qui l’aurait conduit à vivre en reclus. Mais ses prières et sa sainteté auraient attiré des disciples.
On retrouve la trace de Saint Ténénan dans plusieurs communes du Finistère :
Son culte est proche de celui des sept saints fondateurs de Bretagne, bien qu’il n’en fasse pas officiellement partie.

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