
Sant Yann Vari de la Mennais
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Sculpteurs Xavier Tangye et Juliette Le Roux
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Sant Yann Vari de la Mennais, est une figure marquante de l'histoire religieuse et culturelle de la Bretagne. Né le 8 septembre 1780 à Saint-Malo, il a consacré sa vie à l'éducation chrétienne et à la défense de la foi catholique.
Ordonné prêtre en 1804, Jean-Marie de La Mennais a joué un rôle essentiel dans la réouverture du collège de Saint-Malo en 1802, établissement qui avait été fermé pendant la Révolution française. Avec ses collègues, il a œuvré pour offrir une éducation de qualité aux jeunes, alliant enseignement religieux et académique.
Il a également fondé la Congrégation des Frères de l'Instruction Chrétienne, visant à former des enseignants pour les écoles chrétiennes. Cette initiative a eu un impact durable sur l'éducation en Bretagne et au-delà.
Jean-Marie de La Mennais a été un ardent défenseur de la langue et de la culture bretonnes. Son engagement pour la Bretagne s'est également manifesté par sa résistance aux idéologies qu'il considérait comme destructrices, telles que le modernisme, l'athéisme et le jacobinisme. Il a mis en lumière les dangers de ces courants pour la foi et l'identité bretonne.
Le 12 décembre 1943, Jean-Marie de La Mennais a été assassiné à Scrignac, dans les Monts d'Arrée, par un membre du Parti communiste français, Jean Thépaut. Cet acte a été motivé par ses prises de position contre le communisme et son engagement pour la Bretagne.
Santez Yuna
Sculpteur Inès Ferreira
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​Elue comme sainte patronne par les sabotiers, Yuna est venue du pays de Galles au 6ème siècle accompagnée de son frère Envel.
S'établissant tous deux près de Belle-Isle-en-Terre, ils y bâtirent leur hermitage où par esprit de contrition (acte de volonté pour se détourner du péché et revenir à Dieu), ils décidèrent de ne jamais se revoir.
La légende raconte que chaque jour qui passait, Yuna faisait sonner sa cloche à l'heure de la prière. Or, un beau jour, celle-ci ne sonna point et Envel comprit alors que sa soeur était morte.
Dérivé du prénom Yves, Yuna a été francisée par les ecclésiastes en Jeune. Nous trouvons par ailleurs de nombreuses variantes orthographiques de ce prénom telles que : Youna, Yeuna, Yoena, Jûna, Junan..
Selon la tradition orale et un vitrail de l'église Saint-Envel de Loc-Envel, sainte Jûna vient du pays de Galles au VIe siècle, accompagnée d'Envel, son frère. Ils choisissent de s'installer dans le Trégor. Envel établit son ermitage à l'orée du bois de Coat-an-Noz, là où se trouve aujourd'hui l'église Saint-Envel. Jûna édifie le sien à une demi-lieue de là, plus au nord, sur l'autre rive du Guic : à l'emplacement de l'actuelle chapelle Sainte-Jeune, dans ce qui est devenu la commune de Plounévez-Moëdec. Par piété, le frère et la sœur décident de ne plus jamais se voir. Aussi, lorsque Jûna fait sonner sa cloche chaque jour, à l'heure de la prière, Envel la sait toujours là. Mais, un jour, la cloche ne sonne plus. Envel comprend que Jûna est morte.​
