
Sant Paban
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Sculpteurs Christophe Le Baquer et Marie Le Scanve
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​Sant Paban est une représentation du saint Tugdual.
Un moine originaire du Pays de Galles et l'un des 7 Saints fondateurs de la Bretagne.
Cette sculpture est inspiré d'un combat qu'il aurait mené contre un dragon pour protéger sa région natale.
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Saint-Paban correspond en fait à Saint-Pabu (Pabu est une commune de Côtes d'Armor proche de Guingamp) que l'on retrouve en Léon ou en Trégor. Pab signifiant en vieux-breton le Pape. Il correspond en fait à Saint-Tugdual, Tudal ou Tudy, évangélisateur de la Bretagne, venant d'Irlande et arrivant à l'Ile-Tudy dans une auge en pierre pour traverser la Bretagne et fonder un monastère en Trégor. Il aurait aussi fondé le monastère de Lan Pabu prêt de la presqu'île de Kermovan, après son arrivée.
Comme la plupart des saints bretons, le merveilleux l’emporte toujours sur la martyrologie chrétienne classique : saint Tugdual (Paban) fait partie des saints sauroctones*, qui combattent le dragon, symbole de la vieille religion, et revêt alors une sorte de pouvoir magique."
*littéralement tueur de lézard !
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Sant Padern
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Sculpteur Olivier Lévêque
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​De source sûre, on sait qu’un évêque Paternus siégeait à Vannes dans les années 460, sous le règne de Riotam, puisqu’il participe à plusieurs synodes locaux.
Une des légendes galloises le mentionne dans le "Vita Sancti Padarni", un texte hagiographique du XIIe siècle. Il y aurait rencontré le roi Arthur, à qui il aurait refusé une tunique en raison de sa conduite impie.
On peut lire également que Padern a bénéficié d’une grâce unique : une nativité sanctifiante : dès son premier souffle, ses parents se retrouvent saints, ce qui fait du nouveau-né l’incarnation du Saint-Esprit. Mektoub ! On est loin de la doctrine évangélique celtique.
Devenu saint Petran, le père quitte femme et fils et l’Armorique, et part pour l’Ibernie en pieuse vagance.
Pas choqué, Padern, l’âge venu, l’imite et passe en Britannie, puis en Ibernie, revient en Cardigan, part avec Dewi et Teliaw à Jérusalem se faire sacrer par le Patriarche et en rapporte un bâton et une tunique. Avec Dewi et Teliaw, ils se partagent toute la Brittanie, qui s’avère plus loin n’être que l’ouest de la Délétie.
Enfin, il rentre en Armorique où Caradoc Brech-Bras lui fait donner Vannes, avec l’accord de Samson. Attaqué par des jaloux il s’en va chez les Francs où il trépasse. Ses reliques reviennent à Vannes après deux ans de sécheresse causée par son absence.


Sant Padrig
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Sculpteur Jacques Dumas
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Il s'agit ici d'un résumé de sa vie très riche !
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Saint Patrick, né Maewyn Succat vers 385 au Pays de Galles, était un Britto-Romain issu d’une famille chrétienne.
Enlevé à 16 ans par des pirates irlandais, il passe six ans en esclavage en Irlande, où il se tourne profondément vers la foi chrétienne.
Libéré après un rêve divin, il rentre chez lui, puis se forme au monachisme et à la théologie en France, devenant prêtre, puis évêque sous le nom de Patricius.
En 432, il retourne en Irlande pour évangéliser le pays.
Il y fonde des églises, des écoles et des monastères, utilisant le trèfle pour expliquer la Trinité, symbole devenu emblématique de l’Irlande.
La légende lui attribue aussi l’expulsion des serpents du pays, symbolisant la fin du paganisme.
Il meurt en 461 à Downpatrick, où il est enterré, laissant une Irlande largement christianisée et sans martyr.
Sant Paol
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Sculpteur David Puech
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​Saint Paul Aurélien, également connu sous le nom de Pol Aurélien, est une figure emblématique de la Bretagne du VIᵉ siècle. Né vers la fin des années 400 au Pays de Galles, il est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne, ayant joué un rôle clé dans l'évangélisation de la région
Accompagné de douze compagnons, il aurait traversé le Cornwall pour gagner l'Armorique, débarquant à Ouessant avant de se rendre sur le continent, probablement à Lampaul-Plouarzel. Il aurait ensuite séjourné à Lampaul-Ploudalmézeau, puis se serait dirigé vers le castel de Léon. Le comte Withur lui aurait offert un évangéliaire, une cloche et la forteresse gallo-romaine en ruines, ainsi que l'île de Batz. Là, il établit deux monastères, l'un sur l'île et l'autre sur le continent. C'est sur l'injonction du roi Childebert qu'il reçut l'épiscopat, faisant du castel de Léon le centre de son apostolat. Préférant la vie érémitique, il laissa la ville épiscopale à saint Jaoua, reprit plus tard la charge épiscopale, puis nomma pour lui succéder un autre de ses disciples, Kétoméren. Il se retire ensuite dans son monastère de l'île de Batz, où il mourut très âgé .
Une légende rapporte qu'un dragon terrorisait l'île de Batz. Le machtiern Withur, cousin de saint Paul, pria ce dernier de débarrasser l'île de la bête. Saint Paul aurait alors passé son étole autour du cou du dragon, le conduisant jusqu'à l'extrémité nord de l'île, où il le jeta dans la mer au lieu-dit « trou du serpent ».


Sant Per
Sculpteur Vivien Gamba
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​Saint Pierre (Sant Pèr en breton) – l'apôtre.
Per, ou Pierre, de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes. Il est né vraisemblablement au tournant du 1er siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome.
En Bretagne, Sant Pèr est généralement l'appellation bretonne de Saint Pierre, l’un des douze apôtres de Jésus et considéré comme le premier pape par l’Église catholique. Il est souvent représenté avec des clés (les "clefs du royaume des cieux").
Il n’a pas vécu en Bretagne, mais de nombreuses églises, chapelles et communes bretonnes portent son nom en son honneur.
Il n'existe pas de "Saint Pèr" spécifique à la Bretagne qui soit différent de Saint Pierre l'apôtre.
Sant Perec
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Sculpteurs Bruno Guyader et Patrice Le Guen
Saint Pétroc de Bodmin (Ve ou VIe siècle) est un saint moine celtique.
Pétroc est appelé Petroc ou Petrock en anglais et Pedrog en gallois. En France, il a reçu les noms populaire de Perreux en Bretagne et Perreuze dans le Nivernais. La forme bretonne du nom est Pereg ou Pérec (forme francisée). Son nom est dérivé de celui de Petrocle : Eudes : Oudot.
Il est né au Pays de Galles et a reçu sa formation monastique en Irlande. Il s'établit ensuite dans la péninsule formée par le Devon et les Cornouailles britanniques et le Somerset. Selon calendrier breton, sa fête est le 4 juin. Il est l'oncle de Saint Cadou. Il aurait vécu vers l'an 600 dans un recoin isolé de la forêt du Cranou, au milieu des animaux des bois. Alban Butler et Charles Butler indique sans précision qu'il serait mort le 4 juin 564.
Il est connu principalement dans deux endroits en Bretagne : à Lopérec, paroisse qui s'appelait par le passé Loc-Pezrec (« l'oratoire de Pezrec ») et à Dol-de-Bretagne comme compagnon de saint Samson (VIIe siècle). Son culte est également attesté dans d'autres communes bretonnes comme Douarnenez (Tréboul), Paule, Plerguer, Trégon, Saint-Perreux, Trélévern.
La trève de Loc-Péran (Loc-Pezran), ancien nom de Port-Louis, dans le Morbihan, lui devrait aussi son nom.


Sant Pever
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Sculpteur Seenu Shanmugan
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​Saint Pever, également connu sous le nom de Saint Bezver, est un saint breton d'origine galloise, vénéré principalement en Bretagne. Son nom est associé à la commune de Saint-Péver, située dans les Côtes-d'Armor, où il est honoré le 14 mai.
Origine et légende
Le nom "Bezver" est attesté dès le XVe siècle, notamment dans les écritures "Saint Bezver" et "Kerpevezre". Il est souvent assimilé à l'échanson Bediver, un chevalier de la Table ronde, connu en gallois sous le nom de Bedwyr . Cette association suggère une origine galloise pour ce saint.
Culte et dévotion populaire
Saint Pever est invoqué pour guérir les maux d'yeux et favoriser les grossesses. La tradition rapporte que des femmes se frottaient le ventre contre sa statue pour faciliter leur grossesse, ce qui amena le clergé à retirer la statue de l'église .
Représentation et patrimoine
Dans l'église Saint-Pierre de Saint-Péver, une statue de Saint Pever le représente en prêtre, un livre ouvert à la main. De plus, une peinture du XVIe siècle dans la chapelle de Restudo retrace sa vie .
Conclusion
Bien que les détails historiques précis sur la vie de Saint Pever soient rares, son culte témoigne de l'importance des saints locaux dans la tradition chrétienne bretonne. Sa fête le 14 mai est l'occasion de célébrer son héritage spirituel et culturel.
Sant Piran - La centième !
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Sculpteurs David Paton et Stéphane Rouget
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Il s'agit de la centième sculpture du site.
Après avoir traversé la Manche en bateau de la Cornouailles anglaise et fait un périple en Bretagne, elle est désormais installée sur le site.
Saint Piran, ou Peran, est un moine breton du VIe siècle considéré comme le saint patron des mineurs d'étain et l'un des saints patrons de la Cornouailles. Il est aussi parfois associé à l'Irlande d'où il serait originaire.
Selon la tradition, Saint Piran aurait été un moine irlandais du Ve ou VIe siècle. Il aurait été jeté à la mer par des païens jaloux ou hostiles, attaché à une meule de moulin, mais il aurait miraculeusement survécu et dérivé jusqu'aux côtes de la Cornouailles.
Son symbole est une croix blanche sur fond noir. Cette croix est devenue le drapeau de la Cornouailles, très présent dans les manifestations culturelles et politiques régionales.
Selon la légende, Saint Piran aurait redécouvert le procédé d'extraction de l'étain en chauffant une pierre noire (probablement une forme de minerai contenant de l'étain) d'où a coulé un métal brillant.
Saint Piran est une figure emblématique de l'identité cornouaillaise et celtique. Bien que son histoire mêle faits historiques et légendes, il reste un symbole fort de foi, de persévérance et de culture régionale.
