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Sant Goulven

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Sculpteur Goulven Jaouen

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Etymologie : du vieux breton gulhoet, « prière », et gwenn « sacrée ».
Saint guérisseur : invoqué pour guérir les fièvres et protéger le cheptel. A Taupont, il est invoqué pour la protection des arbres fruitiers, notamment les cerisiers.

Au VIe siècle, Glaudan et sa femme Gologwenn abordèrent la côte du Léon. Surpris par la nuit alors qu’ils cherchaient un gîte, ils s’adressèrent à un paysan qui les chassa aussitôt. Ainsi, ils durent se coucher à l’abri des arbres. C’est à cet endroit que Gologwenn accoucha d’un fils : Goulven.
Le lendemain matin, le père retourna à la chaumière demander un peu d’eau mais, l’homme donna uniquement la direction du ruisseau le plus proche, le Gouerven. Glaudan se perdit et erra toute la journée. Avant de rejoindre sa femme, il se tourna vers Dieu, le suppliant à genoux, et sa prière à peine terminée une eau pure jaillit.
Le miracle de la fontaine et d’autre encore attirèrent de nombreux visiteurs et parmi eux, un riche homme nommé Godian dont la villa s’élevait sur un monticule, à sept minutes de la fontaine. Il y accueillit la famille de saint Goulven et tenu même à être le parrain du nouveau-né auquel il imposa le prénom Goulven.
A la mort de saint Paul Aurélien, saint Goulven lui succéda à la tête de l’évêché du Léon, mais c’est à Rennes qu’il mourut le 1er juillet 600. L’église de Goulven obtint, en 1503, un os de l’avant-bras qui fut placé dans un bras reliquaire que l’on plongeait le jour du pardon de saint Goulven dans la fontaine pour redonner à l’eau, ses vertus miraculeuses.

 

 

Sant Guillaume Pinchon

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Sculpteur Vivien Gamba

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Guillaume Pinchon († 1234), ou Guillaume III, l'un des saint Guillaume, est né à Saint-Alban (Côtes-d'Armor), vers 1175/1184. Il fut évêque de Saint-Brieuc de 1220 à 1234.
Reconnu saint par l'Église catholique romaine, il est célébré le 29 juillet.


Guillaume Pinchon est ordonné prêtre à Saint-Brieuc et devient chanoine de Saint-Gatien de Tours. Élevé en 1220 sur le siège épiscopal de Saint-Brieuc. Il vend ses biens en 1225 pendant une famine, défend au péril de sa vie la cause de l'Église contre les prétentions de Pierre Mauclerc qu'il excommunie en 1226 car celui-ci voulait déposséder le clergé.


Pour se soustraire à la persécution, Guillaume Pinchon cherche asile à Poitiers. Il y remplit les fonctions de coadjuteur de l'évêque diocésain, qui était infirme. 

Revenu dans son diocèse en 1230, il s'y applique à la restauration de la cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc et au soulagement des misères de son peuple chrétien.


Il meurt en odeur de sainteté le 29 juillet 1234,

Le pape Innocent IV, sur le rapport des miracles dont le tombeau de Pinchon aurait été le théâtre, le canonise par une bulle du 15 avril 1247 sous le vocable de saint Guillaume.

Il est le premier saint breton à être canonisé, dès 1247

Le second sera saint Yves, le patron de la Bretagne, canonisé en 1347.

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Sant Goustan

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Sculpteur Christophe Antoine dit Kito

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Saint Goustan ou Saint Gulstan est un saint chrétien converti par Félix de Rhuys. Il repose en Bretagne, comme son maître, dans l’église abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys.
Une plaque au-dessus de son sarcophage mentionne « Sti Gulstani sepulchrum ».
La conversion aurait eu lieu à Ouessant lorsque Félix s’y était retiré. Capturé par des pirates en Bretagne insulaire, Goustan leur avait servi de mousse. Abandonné blessé sur l’île, il fut peut-être libéré sur demande de Félix. Il aurait rejoint celui-ci, en tant que frère convers, en 1008 lorsqu’il vint restaurer l'abbaye de Rhuys, puis il fut fait moine. La communauté de Rhuys ayant établi un monastère à Beauvoir dans le Poitou, Goustan y aurait séjourné. Au cours de son voyage par mer, il aurait fait halte sur la côte du Croisic, peut-être à cause d’une tempête. Une légende raconte que, pour son confort, le rocher sur lequel il voulut se reposer se ramollit. La chapelle Saint-Goustan y rappelle son passage, bâtie dit-on sur ce rocher.
Il aurait, selon les versions, effectué un voyage en Palestine, accompagnant Rioc de Rhuys. Il aurait aussi séjourné un temps à l’île de Hoëdic, autorisé par Félix, avec un certain Budic comme compagnon. Il y fonde un ermitage. C’est en 1040 qu’il serait mort au prieuré de Beauvoir-sur-Mer, un 27 novembre.
Souvent représenté tenant un poisson à la main, saint Goustan est le patron des marins et des pêcheurs, comme le témoigne cette ronde chantée par les femmes des marins du Croisic :
« Saint Goustan, notre ami, ramenez nos maris. Saint Goustan, notre amant, ramenez nos parents »

 

Sant Gueganton (Gwenganton)

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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Saint Gueganton (ou Saint Guéganton, parfois orthographié Guegant ou Guéganton) est un saint breton peu connu, dont l’existence est principalement attestée par la tradition locale en Bretagne, notamment dans le Morbihan et les environs de Vannes.

Il ne figure pas parmi les saints les plus documentés de l'histoire chrétienne, et il n'est pas officiellement canonisé par l'Église catholique romaine.
Il aurait vécu au haut Moyen Âge, probablement aux alentours du VIe ou VIIe siècle, à une époque où de nombreux moines et ermites venus des îles britanniques (notamment du Pays de Galles, d'Irlande ou de Cornouailles) s'installaient en Bretagne.
Fondateur d’église : Il est parfois crédité comme fondateur d’un lieu de culte ou d’une paroisse, peut-être à proximité de Locminé ou dans une autre partie du Morbihan. Il est lié à un ermitage ou une fontaine dans certaines traditions locales.
Il est vénéré dans certaines paroisses bretonnes, parfois en lien avec des sources miraculeuses, comme c’est le cas pour de nombreux saints bretons. Il a donné son nom à la commune de Saint-Gueganton dans les Côtes-d'Armor, ce qui suggère un culte ancien et enraciné.
Fête : Sa fête locale (non universelle) est célébrée dans certaines paroisses bretonnes, bien que la date varie selon les traditions orales.

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Sant Gweltas

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Sculpteur Daniel Puech

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Saint Gildas (Gweltaz en breton) est né vers 500 ap. J.-C., probablement en Écosse ou au nord du Pays de Galles. 

Il aurait été issu d’une famille noble.
Gildas reçoit une solide formation chrétienne et classique dans des écoles monastiques, peut-être auprès de saint Illtud au Pays de Galles.
Très pieux, il devient moine jeune. Il voyage et prêche en Grande-Bretagne, dénonçant la corruption des chefs civils et religieux. Il est considéré comme un ermite, homme de prière et de grande austérité.
Il est surtout connu pour son texte « De Excidio et Conquestu Britanniae » (« De la ruine et de la conquête de la Bretagne »), une œuvre morale et historique dans laquelle il condamne les maux de son temps, notamment la décadence des rois bretons et l’invasion saxonne.
Vers la fin de sa vie, Gildas traverse la Manche et s’installe en Armorique (actuelle Bretagne), où il fonde un monastère à Rhuys, dans le Morbihan. Ce lieu deviendra l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys.
Il meurt vers 570. Son culte se développe rapidement, particulièrement en Bretagne où il est honoré comme saint fondateur. Gildas est considéré comme un saint patron des écrivains et des historiens chrétiens dans les îles Britanniques et en Bretagne. Il est aussi protecteur des chevaux.

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Santez Gwenn

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Sculpteur Patrice Le Guen

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​​Sainte Gwenn (sainte Blanche en français) ou Gwen, Ve siècle, Guen est surnommée en breton Teir Bronn (« aux trois seins ») parce qu'elle a enfanté au moins trois saints, les jumeaux Guéthenoc et Jacut, puis saint Guénolé. Elle est l'épouse de saint Fragan. Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de Galles, leur pays d'origine. Le troisième fils serait né peu de temps après le débarquement de la famille en Bretagne armoricaine, à l'embouchure de la rivière Brahec, au fond de la baie de Saint-Brieuc. Cet endroit deviendra Ploufragan (Paroisse de Fragan)
Selon la légende, Dieu lui accorde un troisième sein pour pouvoir allaiter ses trois enfants, d'où son surnom breton « santez Gwenn Teir Bronn », littéralement « la sainte aux trois seins ». Il s'agit d'une mauvaise interprétation de l'expression latine trimammis signifiant « trois fois mère » (épithète formée de deux mots bretons, tri « trois », et mamm « mère ») car la tradition rapporte que seuls Guethenoc et Jacut étaient jumeaux. Gwenn (Blanche), femme de saint Fragan, est la mère d'une sainte famille nombreuse.
En plus de ses trois saints fils déjà mentionnés, elle a également une fille, sainte Clervie (Klervi en breton).
Il semblerait qu'elle ait eu un deuxième mari (après le décès de Fragan ?), Eneas Ledewig (ou Lydewig), un noble breton, et eu un cinquième enfant : Cadfan.
Sainte Gwenn est la protectrice des enfants, est invoquée par les mères manquant de lait et est la patronne des nourrices.

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Sant Gwenole

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Sculpteur Jacques Dumas

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Saint Guénolé (Gwenole) aurait vécu à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle en Bretagne et serait décédé vers 532.
Guénolé est te fils du seigneur Fragan et de «santez Gwenn he teir bronn », sainte Gwenn aux trois seins, un nom surprenant, pour signifier qu'elle eut trois fils, Guénolé, Jacut et Guezennec, tous promus avec leurs parents au rang de saints, de même que leur soeur, Clervie (Klervi). 

Formés à l'école monastique de saint Budoc à l'île Lavret, Guénolé et ses amis fondent au Ve siècle à l'embouchure de l'Aulne le monastère de Landévennec. Ce monastère existe encore de nos jours. Celui-ci possède une ancienne tour réputée être le tombeau du roi Gradlon. 

Pourquoi ce roi ? Dans la légende de la ville d'Ys du Barzaz Breiz, le roi Gradlon Meur -le Grand- se fait dérober de nuit la clé des écluses par Dahud, sa propre fille.- Les portes du puits qui contenait les eaux de l'océan sont alors ouvertes, et ta ville est engloutie. La tradition ancienne veut que Dahud, en croupe derrière son père, ait été jetée à la mer par celui-ci sur les invectives de saint Gwénolé afin que le roi puisse échapper au flot qui rattrapait son cheval. Dahud n'a pas péri noyée, elle vit encore sous l'aspect d'une sirène... et est fêtée le 5 août dans le calendrier des saints bretons !
L'animal entre ses bras est l''illustration d'un des nombreux miracles réalisés par Guénolé.!
Une oie avait arraché un oeil à sa soeur Clervie, Guénolé éventra alors la bête pour récupérer l'oeil et guérir la pauvre malheureuse.​

Sant Herbot

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Sculpteur Bruno Panas

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Sant Herbot

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Saint Herbot (confondu souvent avec saint Herblon, à moins qu'il ne s'agisse du même saint), aussi appelé saint Hermelan (à ne pas confondre avec Hermeland d'Indre) fait partie des saints bretons semi-légendaires, non reconnus officiellement par l'Église catholique. Son culte était très populaire chez les paysans bretons qui voyaient en lui un protecteur des chevaux et des bêtes à cornes. C'est l'un des saints bretons les plus réputés par la ferveur populaire.

Les indications sur la vie de ce saint breton du VIe siècle sont très peu nombreuses et son existence historique n'est même pas confirmée, certains pensant qu'il ne serait qu'un avatar du roi celte Gwar ou Guéor, lui aussi mythique, qui aurait été enterré sous le tumulus du Roc'h Bleingueor qui surplombe le hameau de Saint-Herbot.

Une notice écrite au XIVe ou XVe siècle concernant la vie de ce saint aurait existé autrefois à Berrien, mais elle a été perdue et elle n'est connue que par des sources indirectes.
La tradition chrétienne le dit issu d'une puissante famille de l'île de Bretagne, il serait venu en Armorique et se serait fixé d'abord à Berrien où il aurait vécu en ermite dans une forêt, obéi même des animaux sauvages, opérant de nombreux miracles et de fréquentes conversions.

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Sant Hermoed

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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Sant Hermoed fait référence à Saint Hermoët, un ermite breton du haut Moyen Âge, dont le nom est à l'origine de la commune de La Harmoye, située dans les Côtes-d'Armor, près de Saint-Brieuc.

Saint Hermoët, également connu sous les formes Hermoel, Hernot ou Hern, était un ermite breton du VIᵉ siècle. Selon la tradition, il se serait retiré dans les bois de Quellenec, dans la région de Plélo, pour mener une vie de solitude et de prière. Le nom de la commune, La Harmoye, dérive de l'ancien breton Lann Hermoët, signifiant "ermitage de Hermoët" .
La Harmoye est une petite commune rurale située à environ 15 km au sud de Saint-Brieuc. Elle fait partie de la Communauté d'agglomération Saint-Brieuc Armor Agglomération et est caractérisée par un habitat très dispersé .

Bien que la commune soit modeste, elle porte un riche héritage historique et religieux lié à son saint patron. Le nom de la localité a évolué au fil des siècles, passant de Lanhermoët en 1249 à La Harmoye en 1809, avant d'être officialisé en 1877.

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