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Sant Hernot

Sculpteur Jean-Philippe Drévillon


« Après la mort du saint, on entendit longtemps une clochette invisible sonner au-dessus de la fontaine ». Cette phrase, tirée du récit de voyage d'Hyppolyte Violeau « À Lanvéoc, Crozon et Morgat en 1852 », qui raconte une légende entendue, pourraient être la raison de la construction de la chapelle Saint-Hernot.

Qui est Saint-Hernot ?

Cette question reste encore aujourd'hui sans réponse certaine. 

Si on ne sait pas de manière sûre qui est saint Hernot, on ne sait pas beaucoup plus de quand date la construction de la chapelle de Saint Hernot..

La chapelle Saint-Hernot se situe sur la route du Cap de la Chèvre, 3,5 km environ après Morgat. Sur la route de Kerdreux dans le village de Saint-Hernot. Pardon le troisième dimanche de juillet.


La légende du paysan
Dans son récit de voyage, Hyppolite Violeau évoque la chapelle Saint-Hernot à travers une légende contée par un de ses compagnons de route, Bastard de Mesmeur. L'histoire d'un « pauvre cultivateur qui venait souvent méditer près d'une source au lieu où est maintenant la chapelle ». Ce paysan devenu saint, serait saint Hernot, et la chapelle édifiée à l'endroit où l'on entendait sonner les clochettes du haut du ciel. Mais plus probablement, si on se réfère à la statuaire, saint Hernot serait en fait un évêque.

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Marie-Louise-Élisabeth de Lamoignon

Sculpteur : Stéphane Rouget 

Marie-Louise-Élisabeth de Lamoignon, par son mariage comtesse Molé de Champlâtreux, en religion Mère Saint-Louis, est née à Paris le 3 octobre 1763 et morte à Vannes le 4 mars 1825. Proclamée bienheureuse en 2012, elle est commémorée le 4 mars selon le Martyrologe romain.

Fille de Chrétien-François de Lamoignon de Basville, garde des sceaux de France en 1787 et de Marie Elisabeth Berryer, elle naît dans l'hôtel particulier des Lamoignon à Paris et fait partie de la haute noblesse française....Elle épouse en la chapelle de l'hôtel Lamoignon en février 1779 Édouard François Mathieu Molé, conseiller au Parlement de Paris, issu d'une dynastie de magistrats.

Ils auront cinq enfants dont deux atteignent l'âge adulte.

Lorsque Pie VII vient sacrer Napoléon Ier, il bénit la fondatrice et ses compagnes. Une nouvelle épreuve crucifiante survient en 1807, lorsque Mgr de Pancemont meurt d'une attaque d'apoplexie. Une nouvelle maison de charité ouvre en 1808 à Auray, dans l'ancien couvent des Cordelières, puis fonde un noviciat séparé en 1810. La congrégation est reconnue par une ordonnance royale, en 1816. En 1824, elle achète l'ancien couvent de Saint-Gildas de Rhuys pour y ouvrir une école gratuite et une œuvre de retraites....
Mère Saint-Louis meurt le 4 mars 1825, serrant sur son cœur le crucifix qui ne la quittait pas depuis ses jeunes années. Elle est enterrée à Vannes, dans la chapelle de la communauté.
Béatification.

Sant Pêr

Sculpteur Christophe Antoine dit Kito

Représenation moderne du saint avec sa clé du paradis !

Le lien entre l’apôtre Pierre et la Bretagne n’est pas direct d’un point de vue historique.
De nombreuses églises, chapelles, communes ou lieux-dits bretons portent le nom de Saint Pierre, ce qui témoigne de son importance dans la tradition chrétienne locale : 
Saint-Pierre-Quiberon, Saint-Pierre-de-Plesguen, Saint-Pierre-Montlimart (dans le Maine-et-Loire, proche de la Bretagne historique).. Cela reflète la vénération de Saint Pierre comme patron de l’Église universelle.
La Bretagne a été christianisée à partir du IVe siècle, étant une région maritime, Saint Pierre — qui était pêcheur avant de devenir apôtre — est souvent invoqué par les communautés de pêcheurs bretons. Il est considéré comme leur saint protecteur dans plusieurs ports, comme :
Concarneau  -  Le Guilvinec - Douarnenez
Des fêtes de la mer ou bénédictions des bateaux lui sont parfois dédiées.
Saint Pierre étant considéré comme le premier pape et le gardien des clefs du Paradis, il est souvent honoré dans les régions catholiques ferventes comme la Bretagne. Il est un symbole de fidélité à l’Église.

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Sant Philibert

Sculpteur  Stéphane Goupil

​Saint Joseph, figure religieuse, et son lien avec la Bretagne
Saint Joseph, époux de Marie et père nourricier de Jésus, est un saint particulièrement vénéré dans le christianisme.

En Bretagne, comme dans beaucoup d'autres régions catholiques, il est honoré à travers des églises, des chapelles et des traditions populaires.
Il existe plusieurs églises dédiées à Saint Joseph en Bretagne (à Brest, Lorient, Rennes...).
La dévotion à Saint Joseph était importante dans les campagnes bretonnes, notamment pour demander protection sur les familles et les travailleurs manuels (il est patron des charpentiers et des travailleurs).
On trouve des chapelles ou paroisses dédiées au saint.
Des quartiers ou rues appelés "Saint-Joseph" dans certaines villes.
De nombreuses écoles privées catholiques en Bretagne portent le nom Saint-Joseph, signe de l’importance éducative de la figure du saint.
La Bretagne a une forte tradition religieuse (pèlerinages, pardons). Saint Joseph y figure parmi les saints invoqués, même si ce sont généralement les saints bretons (comme Yves, Anne, Corentin...) qui dominent la dévotion populaire.


 

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