top of page
Melaine-29092023-Vallée-Saints_090.jpg

Sant Melaine

​

Sculpteur Vivien Gamba

​

Melaine ou saint Melaine (en latin Melanius) fut évêque de Rennes à partir de 505. Sa date de naissance se situe vers 456. Il participe en 511 au concile d'Orléans, convoqué par Clovis. Sa mort est survenue vers 530 

Né probablement à Platz (ou Plets), actuel Brain-sur-Vilaine (aujourd'hui commune de La Chapelle-de-Brain), près de Redon, où une église lui est dédiée, Melaine serait d'origine aristocratique et fils de riches propriétaires gallo-romains. Très jeune, il aurait décidé de faire de sa maison familiale un monastère. Sa vie est émaillée, comme celle de la plupart des saints, de faits extraordinaires qui attestent de son envergure de personnage civilisateur et politique. 

Sa popularité est en grande partie liée aux miracles qui se seraient produits tant au cours de sa vie et qu'après sa mort. 

En effet, pendant que son corps était transporté en barque sur la Vilaine depuis Plaz jusqu'à Rennes, il libère des voleurs enfermés dans une tour, où une brèche se creuse au passage de la barque, pendant que les prisonniers voient leurs chaînes tomber.
La date de son décès est aussi vague que celle de sa naissance, Il est enterré sur la colline du Champ du Repos à Rennes. C'est là que fut construite l’abbaye Saint-Melaine, aujourd'hui pro-cathédrale Notre-Dame-en-Saint-Melaine de Rennes.
​

​

Sant Merin

​

Sculpteur Raph Marien

​​

Il serait originaire du Pays de Galles ou d’Irlande, comme beaucoup d'autres saints bretons (comme saint Brieuc, saint Malo, etc.).
Il aurait vécu au VIe siècle, une période durant laquelle de nombreux moines missionnaires sont venus évangéliser l’Armorique.
Selon la tradition, il aurait été moine, puis ermite. Il est souvent associé à la fondation de lieux de culte ou d’ermitages dans certaines régions de Bretagne.
Le culte de saint Mérin reste très localisé. Il est surtout honoré à St-Mérin, un village de la commune de Saint-Gérand dans le Morbihan. Une fontaine, une chapelle ou des lieux-dits lui sont parfois dédiés.
Sa fête serait célébrée localement, mais il n’est pas reconnu officiellement par le calendrier romain général.
Il existe peu de sources historiques ou hagiographiques fiables à son sujet, comme c’est souvent le cas avec les saints locaux de cette époque. 

Le peu que l’on sait repose sur des traditions orales ou des écrits hagiographiques tardifs.

Merin-29092023-Vallée-Saints_085.jpg
Meven-22082024-Vallée-Saints_008.jpg

Sant Meven

​​

Sculpteur Seenu Shanmugan

​​

Saint Méen, en latin Mevennus, en breton Meven naquit dans l'île de Bretagne, vers l'an 540,
​Allié de saint Samson de Dol, il l'accompagne en Armorique et prit part à tous ses travaux évangéliques. On croit qu'après la mort de Samson, il continua à résider dans le monastère de Dol, et qu'il y passa un grand nombre d'années dans la pratique des vertus religieuses.
Un jour qu'il se rendait chez le roi breton du Vannetais Waroch, avec lequel il avait une affaire à traiter, il lui fallut traverser une grande forêt qui, divisée en plusieurs cantons, forme aujourd'hui les forêts particulières de Paimpont, de Brécilien, de La Hardouinais, de Loudéac et de Lanouée.

Méen y rencontra un riche seigneur nommé Caduon, propriétaire de presque tout le canton. Ce seigneur, qui lui donna l'hospitalité, passa la nuit à l'écouter. Le lendemain, ne pouvant consentir à se séparer de Méen, dont les discours l'avaient vivement touché, il lui offrit tous ses biens pour fonder un monastère, à la condition de venir le bâtir et l'habiter......

.....Caduon n'épargna rien pour l'aider dans la construction d'une église et d'un monastère, où la réputation de sainteté de Méen et de ses compagnons attira assez de personnes pour que la communauté devint promptement nombreuse et florissante. Telle fut l'origine de l'abbaye bretonne de Saint-Jean de Gaël, aujourd'hui en Ille-et-Vilaine, appelée d'abord ainsi parce que l'église fut dédiée à saint Jean le Baptiste, mais nommée depuis Saint-Méen, du nom de son premier abbé.

​

Sant Melar

​

Sculpteur Goulven Jaouen

​

Meloir de Cornouailles connu aussi comme Méloir ou Mélar (524 - 544) est un saint breton. Il est le fils de la reine celte Awrilia de Domnonée (fille du roi de Domnonée) et de saint Miliau (Miliaw de Cornouailles), légendaire roi celte (brittoniques) de Cornouailles et de Bretagne.

​En 531, alors que Meloir est âgé de sept ans, son père est tué par son oncle Rivod. Une tentative d'empoisonnement par certains de ses gouverneurs, alliés à Rivod, fut un échec ; en effet Méloir, très pieux, fit le signe de la Croix sur les mets servis, ce qui aurait neutralisé le poison. Sur ce fait, les conspirateurs avouèrent, à genoux, et furent pardonnés par le prince.

Plus tard, Rivod fit envoyer une troupe pour tuer Méloir. Voyant la reine Awrilia prête à tout pour la survie de son fils, l'envoyé de Rivod amputa de la main droite et du pied gauche jeune prince, pour le rendre inapte à tenir l'épée et à monter à cheval et, de ce fait, à régner, cette mutilation faisant de Rivod le roi légitime du royaume.
À Lomener (Locmelar au XIIe siècle), une fontaine est dédiée à Saint Melar à l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé (détruite à la Révolution), celle-ci a été rénovée et est toujours sur place.
Des reliques de saint Méloir auraient été apportées dans l'Eglise de Sainte-Marie - Saint-Mélor à Amesbury (Wiltshire, Angleterre).

 

 

Melar-15102017-ValléeSaint_063.jpg

Sant Milio

​

Sculpteur Norbert Le Gall

​​

Miliaw en langue Cornique, qu'on rencontre aussi sous de multiples formes comme Milliau, Meliau, Méliau, Milio, Meliaw, Miliav, est un ancien roi guerrier celte légendaire de Grande-Bretagne. On le retrouve cependant dans nombre de toponymes et de légendes corniques et bretonnes.
Selon la généalogie de la Vie de Saint Méloir (Miliau est le père de Méloir1) connue par un manuscrit du xiie siècle2, Miliau naît dans une fratrie de 6 enfants. En effet, Derwela, Miliaw, Riwod, Amwn, Umbrafel & Iawn sont enfants d'un certain Budik.
Avant d'être roi, alors qu'il est prince de Cornouailles sous le règne de son père Budik, Miliau est le chef de guerre des celtes de Cornouailles. Ainsi, bien qu'il sera dit de lui plus tard qu'il est un roi diplomate et bon pour son peuple, il fut un guerrier celte redoutable, stratège peu commun, ayant perdu peu de batailles, que les autres roi celtes et chefs de clans craignaient d'affronter. Bien des siècles plus tard, on compare la rage guerrière de ce roi, force de la nature, à un lion.
Rivod (Riwod), bien qu'aimant Miliau, grandit dans l'ombre de son grand frère et convoite dès le plus jeune âge l'attention que son père lui porte mais aussi le titre de roi. Au fil des années, les deux frères entrent de plus en plus souvent en conflit sur les décisions à prendre, et Rivod n'en convoite que davantage le pouvoir de Miliau afin de pouvoir agir à sa guise et entrer en guerre à tout va. Miliau est tué en 531 par son frère Rivod, Il a été décapité suivant l'iconographie religieuse bretonne.​

Milio-29032016-ValléeSaints_104.jpg
Milion-13062017-ValléeSaints_205.jpg

Sant Milion

​​

Sculpteur David Puech

​

Au VIIIe siècle, un moine breton natif de Vannes nommé Émilion (Million) choisit comme lieu de retraite Ascumbas (ancien nom de la cité de Saint-Émilion). Cet homme de cœur quitta sa famille et sa Bretagne natale pour se retirer et se consacrer à la prière. 

Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent. Émilion évangélisa la population, créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom. 

Ce saint homme mourut le 6 janvier de l'an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, autour duquel furent construits la cité de Saint-Émilion et son ensemble troglodytique exceptionnel." (Office du tourisme de Saint Émilion)
- Saint-Émilion n'est pas une légende. 

Selon les études les plus récentes, son culte s'enracine à la fois en Bretagne près de Lannion où une belle église et un ruisseau portent son nom et, bien sûr, à Saint-Emilion...
En Aquitaine, vers 767, saint Émilion, ermite. Né au pays de Vannes en Bretagne, il se fit pèlerin et s'arrêta d'abord à Saujon près de Saintes, où il fut moine, mais désireux d'une plus grande solitude, il se fixa non loin de la Dordogne et se construisit une cellule et un oratoire dans le roc.

​

Sant Moe

​

Sculpteur Christophe Antoine dit Kito

​

Sant Moe (ou Saint Moë) est un saint breton du VIᵉ siècle, d’origine irlandaise, dont la vie demeure largement méconnue.

Il est traditionnellement considéré comme un pêcheur, ce qui explique sa représentation en marin, portant bonnet et col marin, avec des mains se métamorphosant en poissons. 

Cette iconographie symbolise son lien avec la mer et sa vocation de pêcheur.

​

​

Le nom de Sant Moe est également associé à la commune de Moëlan-sur-Mer, dans le Finistère, suggérant une influence locale ou une dévotion particulière. Cependant, les détails précis de sa vie et de son œuvre restent flous, ce qui est fréquent pour de nombreux saints bretons du haut Moyen Âge.

​

Ainsi, Sant Moe incarne une figure mystique et populaire de la Bretagne ancienne, dont l’héritage se perpétue à travers la toponymie, les traditions locales et les œuvres sculptées qui honorent sa mémoire.

Moe-12052023-Vallée-Saints_091.jpg
Nikodem-13062017-ValléeSaints_166.jpg

Sant Nikodem

​​

Sculpteur Xavier Tanguy

​

Pour la tradition chrétienne antique, c'est l'un des trois dirigeants pharisiens qui sont secrètement disciples de Jésus avec Gamaliel l'Ancien et Joseph d'Arimathie.
Son nom est formé en grec ancien sur les deux noms de νίκη nikê, « victoire » et δῆμος dêmos, « peuple ». Il vient probablement de la translittération du nom hébreu.
L’Évangile de Nicodème (aussi appelé Actes de Pilate) est un évangile apocryphe, qui raconte de façon très détaillée le procès de Jésus. C'est l'un des rares textes chrétiens qui relate la descente aux Enfers du Christ.
La fête de saint Nicodème est célébrée le même jour que celle de saint Joseph d’Arimathie, le 31 août.
Ce saint guérisseur est très apprécié dans cette région du Morbihan. Il est ainsi représenté dans plusieurs chapelles et églises dont certaines sont même sous son patronage exclusif.
Nicodème (Niqdamon en hébreu) était un contemporain de Jésus et l’un de ses disciples proches.
Il eut la tâche d’ôter les clous qui ont crucifié Jésus et c’est pour ça qu’il est souvent représenté avec des tenailles. Il est également connu pour protéger les cochons et est parfois représenté avec un porcelet.
Les pèlerins venaient donc de toute la région implorer la protection de leurs animaux et prendre une fiole de l’eau de la fontaine qui jouxte la chapelle.
De nombreux lien en Bretagne font référence à ce saint et notamment la commune de Saint Nicodème en Côtes d'Armor !

 

bottom of page