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Santez Derch'en

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Sculpteurs Goulven Jaouen et Inès Ferreira

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Saint Derrien (Derch'en en breton), également connu sous le nom de Saint Derien ou Saint-Drien, est un saint breton du VIIᵉ siècle, vénéré principalement en Bretagne.
Selon la tradition, Saint Derrien était un chevalier originaire de l'île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne). Avec son compagnon Saint Néventer, il rentrait d'un pèlerinage en Terre sainte lorsqu'ils sauvèrent le seigneur Élorn, qui venait de tenter de se suicider en se jetant dans le fleuve côtier Dour Doun (qui prendra plus tard le nom d'Élorn). Ils sauvèrent également son fils Riok, âgé de 2 ans, des griffes d'un dragon. Pour maîtriser la bête, Derrien utilisa son étole, qu'il plaça autour du cou du dragon, le conduisant jusqu'à la côte de la Manche, près de Plounéour-Trez, où il le fit se noyer .
Saint-Derrien (Finistère) : Cette commune tire son nom du saint. Une fontaine dédiée à Saint Derrien était autrefois réputée pour guérir les coliques des enfants .
Plounéventer (Finistère) : La chapelle de Saint-Derrien, érigée au XIᵉ ou XVIᵉ siècle, a été un lieu de culte important avant l'établissement de la paroisse de Saint-Derrien .
Culte et vénération
Saint Derrien est honoré dans plusieurs régions de Bretagne, notamment dans les diocèses de Léon et de Saint-Brieuc. Des statues et des chapelles dédiées à lui témoignent de sa vénération locale. Sa légende, mêlant foi chrétienne et éléments mythologiques, reflète la riche tradition hagiographique bretonne.

Sant Dewi

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Sculpteur Paul B. Kincaid

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Saint Dewi (ou Saint David en anglais, Sant Dewi en gallois) n’est pas principalement associé à la Bretagne, mais plutôt au Pays de Galles. Il est le saint patron du Pays de Galles, très vénéré dans la tradition chrétienne celtique.
Saint Dewi / David – Vie et lien possible avec la Bretagne
Naissance : vers la fin du Ve siècle, probablement vers 500.
Lieu : dans le sud-ouest du Pays de Galles, près de la ville actuelle de St Davids (Tyddewi en gallois).
Activité : moine, abbé et évêque. Il a fondé un monastère strict à Glyn Rhosyn (aujourd'hui St Davids), devenu un centre important d’enseignement et de spiritualité.
Il prêchait une vie austère, de travail manuel, de prière et de végétarisme.
Mort : vers 589.
Il existe des liens entre le christianisme celtique gallois et breton : Pendant les grandes migrations celtiques entre la Grande-Bretagne et l'Armorique (future Bretagne), plusieurs saints gallois sont venus évangéliser la région, comme Saint Samson, Saint Pol Aurélien, Saint Gildas, etc.
Il est possible que le culte de Saint Dewi ait traversé la Manche avec ces missionnaires ou leurs disciples.
Saint Dewi est surtout une figure galloise, mais dans le cadre des échanges spirituels celtiques entre le Pays de Galles et la Bretagne au VIe siècle, son culte ou son influence a pu modestement atteindre la Bretagne,

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Sant Diboan

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Sculpteur Olivier Lévêque

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Saint Diboan est un saint breton dont le culte n'est pas officiellement reconnu par l'Église catholique. Il demeure néanmoins une figure vénérée en Bretagne, notamment en Cornouaille et dans le Trégor.
Né en Armorique, fils d'Eutius et d'Eula, Saint Diboan fut élevé dans sa maison paternelle jusqu'à l'âge de quinze ans. À la mort de son père, sa mère prit le voile et rejoignit Saint Samson, évêque de Dol. Elle conféra à son fils la tonsure, et il se rendit au monastère de Taurac, dirigé par Saint Similien. Là, il rencontra Saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec, et devint son compagnon fidèle .
Saint Diboan est crédité de la fondation d'un prieuré qui est à l'origine de la ville de Châteaulin. Il est également associé à une fontaine réputée pour guérir les maux d'oreilles, d'où son surnom breton "Diboan", signifiant "celui qui ôte la douleur" .
Après la destruction du monastère de Taurac par les Francs, Saint Diboan se retira dans une solitude où il vécut pendant trente ans. Il se rendit ensuite en Irlande, où il vécut vingt ans dans une forêt appelée Silva nectansis. Il mourut à l'âge de 83 ans, le 14 des calendes de novembre .
Culte et dévotion
Saint Diboan est honoré le 3 juillet, jour de sa fête. Il est invoqué pour soulager les souffrances, en particulier les douleurs d'oreilles.

Sant Dogmael

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Sculpteur Jean Philippe Drévillon

Saint Dogmaël (ou Dogmael, Dogfael, Dogwel) est un saint breton du VIe siècle, originaire du pays de Galles. 

Fils du roi Ithel ap Ceredig, issu de la maison royale de Cunedda, il est né dans les années 500. Après avoir été moine, il devint évêque de Pembroke, dans le Pembrokeshire, au sud du pays de Galles, où il établit plusieurs églises dédiées à son nom. Il est également connu sous les noms de Dogfael, Dogwel ou Toel .
Vers 505, il se rendit en Bretagne, dans le Trégor, où il fonda une église à Rospez (Côtes d'Armor). Il est également honoré à Pommerit-Jaudy, notamment à la chapelle de Kerozeth . 

Selon la tradition, il serait enterré sous la chapelle de Rospez.

Il est particulièrement vénéré en Bretagne, notamment à Saint-Domineuc, dans le département d'Ille-et-Vilaine, où il est invoqué pour les enfants ayant des difficultés à marcher .
Le prénom Dogmaël, d'origine celtique, signifie « bon prince » ou « seigneur vertueux », dérivant de madog (bon) et maël (prince) .

" Chaque détail de cette oeuvre fait référence à la légendaire cité de Lexobie. Cette ville fut puissante mais sa fin fut bien terrible et Saint Dogmael qui se trouvait dans la cité fut englouti avec les autres habitants"

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Sant Donatien et Sant Rogatien

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Sculpteur Cyril Pouliquen

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Saint Donatien et Rogatien, les enfants martyrs de Nantes.
Il n'est peut-être pas de noms qui soient restés plus chers à l'Eglise de Nantes que ceux de saint Donatien et de saint Rogatien. Le peuple les a appelés les Enfants Nantais ; et cette appellation populaire semble dire que Nantes a adopté pour ses enfants de prédilection, les deux jeunes martyrs dont le sang, généreusement versé sur la terre que nous habitons, y fut la semence féconde des chrétiens.
C'était à l'époque de la persécution des empereurs Dioclétien et Maximien, la plus longue et la plus cruelle que l'Eglise ait eu à souffrir, et qui fut le dernier combat livré par le démon à l'Eglise, avant que la liberté lui fût donnée sous Constantin. Donatien et Rogatien étaient les fils d'une famille illustre de Nantes. Jeune encore, Donatien avait embrassé la foi et reçu le Baptême. Le bienheureux Rogatien, s'attristait à la pensée qu'il n'avait pas eu le temps de recevoir la grâce baptismale mais il crut que le baiser de son frère lui tiendrait lieu du Baptême.
A peine le président ou Gouverneur des Gaules fut-il arrivé à Nantes, que les deux frères furent conduits l'un après l'autre devant le tribunal du président, ils lui firent cette belle réponse : « Nous sommes prêts à accepter, pour le nom de Jésus-Christ, tout ce que la colère du bourreau pourra inventer. Ce n'est pas perdre la vie que de la rendre à celui de qui nous la tenons et qui nous couronnera dans l'éternité d'une gloire surabondante ».

Sant Edern

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Sculpteur

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Saint Édern est un moine ermite. Son nom pourrait venir du gallois edyrn ("grand") ou du latin aeternus ("éternel").
La tradition populaire et certaines études (notamment celle de Dom François Plaine) ont conservé sa mémoire, surtout en Bretagne. Il est particulièrement vénéré dans les diocèses de Quimper et Léon.
Selon la légende, Édern aurait quitté la Cambrie (Pays de Galles) avec sa sœur Jenovefa pour évangéliser la Bretagne. Arrivés à Douarnenez, ils se sont installés à Lannédern, où Édern vécut en ermite. Il aurait été un aristocrate ou guerrier avant de devenir moine.
Trois récits légendaires marquent sa vie :
Le cerf de saint Édern : un cerf poursuivi se réfugie sous sa robe. Édern l’apprivoise, et il devient son fidèle compagnon. Il est souvent représenté à dos de cerf.
La vache de saint Édern : sa vache, attaquée par les chiens d’un seigneur, revient à la vie grâce à lui.
La rencontre avec le duc de Bretagne : frappé par un soldat, Édern offre l’autre joue. La troupe devient aveugle jusqu’à prier pour recouvrer la vue. Une église est alors construite à Plouédern en son honneur.
Édern serait mort à Lannédern, où il est encore honoré. Il est invoqué, entre autres, pour soigner les maladies des yeux.
Sa mémoire reste vivante à travers de nombreuses églises, statues et vitraux en Bretagne, notamment à Edern, Lannédern, Plouédern, et dans certains quartiers de Brest.

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Sant Efflam

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Sculpteur Seenu Shanmugan

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Saint Efflam est un saint du VIIe siècle, originaire d’Hibernie (Irlande), fils d’un roi irlandais. Refusant un mariage consommé avec sainte Enora, fille d’un roi saxon, il fait vœu de chasteté. Avec plusieurs compagnons, il quitte l’Irlande et débarque en Armorique (Bretagne actuelle), à Plestin-les-Grèves, où il mène une vie d’ermite dans la forêt près de la mer. Enora finit par le rejoindre pour vivre la même vie consacrée à Dieu.
Selon la légende chrétienne, saint Efflam aurait aidé le roi Arthur à combattre un terrible dragon, symbolisant probablement les dangers naturels (comme les marées meurtrières de la baie de Saint-Efflam) et les croyances païennes. Par sa prière, il fait fuir le monstre dans la mer ou l’enchaîne au large, incarnant ainsi la victoire du christianisme sur le paganisme local.
Son culte est centré à Plestin-les-Grèves, où une chapelle, une plage et un gisant lui sont dédiés. Il est fêté le 6 novembre. Il est accompagné de plusieurs disciples dont les noms (Kirio, Tuder, Kemo, Nerin…) ont marqué la toponymie locale. Les reliques supposées de saint Efflam ont été redécouvertes en 1819 à Plestin, renforçant son importance dans la tradition religieuse bretonne.
Son histoire fut popularisée au XVIIe siècle par Albert Le Grand, dans Les Vies des saints de la Bretagne armorique. Il est encore honoré dans plusieurs communes bretonnes à travers statues, chapelles et lieux-dits.

 

Santez Elen

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Sculpteur Patrice Le Guen

Santez Elen (ou Sainte Hélène en français) est effectivement une figure vénérée dans certaines traditions celtiques, notamment en Bretagne. Cependant, il est important de ne pas la confondre avec Sainte Hélène, mère de l’empereur romain Constantin, qui est plus largement connue dans la tradition chrétienne.
Deux figures souvent confondues :
Santez Elen (ou Elen Luyddog / Elen la Protectrice) :
D'origine galloise, Elen est une sainte des traditions celtiques.
Elle est parfois appelée Elen of the Hosts (Elen Luyddog), associée à un rôle de meneuse ou protectrice des armées.
Elle aurait vécu au IVe siècle et est liée à la construction de routes dans le pays de Galles (notamment la Sarn Helen, une voie romaine).
Elle n’est pas reconnue comme sainte officiellement par l’Église catholique romaine, mais est vénérée localement au Pays de Galles et parfois en Bretagne.
Sainte Hélène (mère de Constantin) :
Vénérée dans toute la chrétienté, elle est née au IIIe siècle.
Elle est célèbre pour avoir retrouvé la Vraie Croix à Jérusalem.
Elle est parfois appelée Sainte Hélène de Constantinople.
Dans certaines paroisses bretonnes, on peut retrouver la dévotion à Santez Elen, qui peut être une transposition de la figure galloise ou une adaptation locale. Comme pour d'autres saints bretons, la tradition orale, les légendes locales, et les liens avec les traditions celtes jouent un grand rôle dans leur vénération.

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