top of page
Thérèse-Fantou-22082024-Vallée-Saints_063.jpg

Santez Thèrèse Fantou

​

Sculpteur Seenu Shanmugan

​

​Thérèse Madeleine Fantou (Miniac-Morvan, 29 juillet 1747 - Cambrai, 26 juin 1794) est une fille de la Charité martyre sous la révolution française et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Issue d'une famille très modeste, elle reçoit de sa mère une éducation catholique rigoureuse. À 24 ans, le 28 novembre 1771, elle entre chez les filles de la Charité de Saint Vincent de Paul de Plouër puis rejoint la maison mère à Paris.
En 1790, l'Assemblée constituante proclame la Constitution civile du clergé. Elle réorganise unilatéralement le clergé séculier français, institue une nouvelle Église (l'Église constitutionnelle), ce qui provoque la division du clergé en clergé constitutionnel et clergé réfractaire. L'année 1793 sera la dernière pour la congrégation des sœurs d'Arras. En effet, l'arrivée du citoyen Joseph Le Bon élu au comité de sûreté général n'offre qu'une solution aux ordres religieux, celle de prêter serment à la Constitution pour sauver leur vie.
Les sœurs d'Arras n'échapperont pas au jugement. Arrêtées et transférées de prison en prison, Thérèse Fantou et les religieuses de la congrégation refuseront d'embrasser la constitution. Le 26 juin 1794 le couperet tombe.
Mais la mort de quatre sœurs d'Arras ne sera pas vaine. De nouvelles dénonciations contre les méthodes de Joseph Le Bon aboutissent cette fois à un décret d'accusation. Il sera à son tour exécuté le 24 vendémiaire an II (14 octobre 1795).

Sant Therezien

​

Sculpteur Jean Philippe Drévillon

​

​Saint Therezien est un saint chrétien breton originaire du Pays de Galles. On retrouve une évolution du patronyme original en To-Rithgen ou To-Rithien et To-Rithian, qui se traduira en latin par Terethianus (cartulaire de Quimperlé), Thiritianus ou même Tirizianus (Albert Le Grand) et Tiritianus (nécrologe abbaye de Landévennec). Le patronyme s'est décliné sous plusieurs formes de noms de familles: Therizien, Therisien, Therezien avec ou sans la particule "Le".
Ce saint après avoir traversé la Manche au VIe siècle, devint évêque du Trégor juste avant Saint Tugdual. Un hameau de Pléhédel porte aussi son nom.
On voit bien que dans le monument le saint sort du sol, marchant vers le futur et la vie, aidé avec un bâton sur lequel un chien celte est sculpté ; Dans son dos il y a une tête de dragon dans des nuages, d'abord parce que c'est le symbole du Pays de Galles mais aussi c'est une vue symbolique du combat spirituel : l'être humain contre son dragon interne, il tourne le dos à ses passions intérieures, aux énergies destructrices, à la violence...
Le dragon tient dans sa patte la croix : "signe d'espoir"
Saint Thérézien est vénéré à Lanloup, ainsi qu’à Crozon (29), sous la forme de Saint Drigent.
Dans l’église de Lanloup, figure une statue en bois de ce saint, qui a été récemment restaurée par l’association locale Saint-Loup - Saint-Roch. Le télégramme ®

Therezien-12052023-Vallée-Saints_090.jpg
Treveur-05042018-ValléeSaints_185.jpg

Sant Treveur

​

Sculpteur David Puech

​​

Saint Trémeur aurait vécu au début du VIe siècle. Il fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques non officialisés par l'Église catholique, mais transmis par la tradition orale et locale. Martyr, fils de sainte Tréphine et de Conomor, sa fête est le 7 novembre.
Très peu d'éléments de sa vie sont connus. Il est surtout évoqué par Dom Alexis Lobineau dans son récit de la vie de saint Gildas.
Trech-meur (en breton trec'h » signifie "victoire", et meur, "grand") pour le distinguer de saint Gildas. Sa mère le confia au monastère de Rhuys pour y être élevé par saint Gildas. 

« Sa vie angélique était accompagnée de miracles que Dieu accomplissait par son ministère » et ajoute : « Il fut tué par son père, qui l'ayant trouvé qui se promenait à la campagne, un dimanche après l'office, lui coupa la tête ». 

Selon la légende, il aurait rendu son père jaloux en raison de ses exploits au jeu de soule. Il fut enterré à Sainte-Tréphine près de Laniscat (Côtes-d'Armor). Son culte est répandu en Bretagne, principalement en Haute Cornouaille. Il est le patron de Camlez (Côtes-d'Armor) de Carhaix et de Kergloff (Finistère) ; une chapelle Saint-Trémeur lui est dédiée à Bubry, Guerlesquin, à Plougastel-Daoulas, au Guilvinec et à Cléden-Cap-Sizun, ou encore dans le parc du château de Keruzoret en Plouvorn. Par contre la paroisse et commune de Trémeur dans les Côtes-d'Armor, semble être une simple homonymie. Saint Trémeur, avec un thème bien connu dans l'hagiographie chrétienne, celui du saint céphalophore, est invoqué pour guérir les maux de tête..

​

Santez Trifin

​

Sculpteur Olivier Lévêque

​​

Personnage semi-légendaire du VIe siècle dont la vie a souvent été considérée à l'origine du conte de Barbe Bleue. Cette sainte, martyre céphalophore, est mentionnée la première fois au XIe siècle par le moine Vitalis de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys dans son ouvrage Vie de Saint Gildas. En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme. La légende de Tréphine et Tremeur.
Vers l'an 550, sur les conseils de saint Gildas et pour éviter un conflit, Waroch Ier, roi du Bro Waroch et comte de Vannes, accepte de donner sa fille en mariage au comte Conomor du Poher, roi de Domnonée. Une prophétie a averti ce dernier qu'il sera occis par son fils, si bien qu'il décapite systématiquement ses femmes enceintes. Tréphine, sa quatrième épouse, doit subir le même sort lorsqu'elle sait qu'elle attend un enfant. Elle parvient à s'échapper grâce à l'aide magique des épouses défuntes. Elle donne naissance au futur saint Trémeur. Elle réussit à cacher son nouveau-né avant que son mari ne la rattrape. Conomor la retrouve et lui tranche le cou. Avertis par ses serviteurs, Warock et sa femme récupèrent le corps martyrisé de leur fille et se rendent à l'ermitage de Saint-Gildas à Bieuzy pour lui rappeler, que c'est lui qui était à l'origine de ce mariage. Saint Gildas se rend alors au château de l'Hermine à Vannes où le corps de Tréphine repose. Il replace la tête de la sainte  et la ressuscite. Elle fait bâtir un couvent de Vannes où elle finit sa vie.
​

Trifin-20012017-ValléeSaints_011.jpg
Tudeg-ValléeSaints0316_43-1.jpg

Sant Tudeg

​

Sculpteur Xavier Tanguy

​

​Saint Tudec (Tudeg) est un saint plus ou moins mythique de l'Armorique primitive, moine de l'abbaye de Landévennec au VIe siècle, qui aurait été tué par un seigneur du Faou dans l'église de Daoulas alors qu'il disait la messe. Il fait partie des saints bretons non reconnus officiellement par l'église catholique.
Le récit légendaire de sa mort
La légende dit qu'un seigneur du Faou, encore païen, aurait commis un double crime dans l'église de Daoulas :
« Ayant appris que les supérieurs des monastères de Cornouaille s'étaient réunis non loin de ses terres pour conférer ensemble, ce seigneur (...) se fit accompagner d'une partie de ses sujets et enfonça les portes de l'église où se trouvaient les ennemis de la fausse religion. Sant Tadeg (ou saint Tudec) fut massacré à l'autel; saint Judulus eut la tête tranchée au moment où il s'enfuyait vers Landévennec. Cependant Dieu vengea ses serviteurs. Un dragon horrible ravagea le bourg du Faou et ses environs, le seigneur devint la proie du malin esprit, et il fallut toute la puissance de saint Pol, évêque de Léon, pour vaincre le monstre et guérir le meurtrier. Celui-ci, devenu chrétien, en réparation de son crime fonda le monastère de Daoulas, ou des deux plaies, des deux douleurs, au lieu même où saint Judulus avait été assassiné par lui. »


 

Sant Tudi

​

Sculpteur Goulven Jaouen

​

Saint Tudy ou Tugdin est un des grands moines de la Bretagne Armorique du Ve ou VIe siècle. Saint Tudy est associé aux noms illustres de saint Corentin, évêque de Quimper, de saint Maudez et de saint Guénolé, abbé de Landévennec. 

Il est parfois considéré comme la même personne que saint Tugdual.
L'histoire que l'on connaît de Tudy en fait un disciple de saint Maudez (Maodez), lui-même disciple de saint Guénolé. Il vécut en ermite sur l'île de Groix. 

Fondateur d'un ermitage à l'Île-Tudy, le culte fut transféré plus tard à Loctudy où un monastère fut créé. 

Des références à sa vie se trouvent dans la Vie de Saint Corentin (Vita S. Chorentini), qui date du IXe siècle et dans laquelle il est évoqué sous le nom de Tugdin[1], ainsi que dans la Vie de saint Maudez.
On trouve différentes graphies pour le nom de ce saint (sans être exhaustif) : Tudy, Tudi, Tudius, Tudinus, Tugdin, Tudec, Pabu, Paban.
Une controverse hagiographique porte sur l'équivalence entre saint Tugdual et saint Tudy. L'historien breton Bernard Tanguy a semble-t-il résolu cette controverse en établissant la relation « Pabu Tugdual alias Tudi ». Tudy serait une forme hypocoristique de Tugdual, connu aussi sous le nom de saint Pabu.

Tudi-29032016-ValléeSaints0316_144.jpg
Tugdual-13062017-ValléeSaints_138.jpg

Sant Tugdual

​

Sculpteur Olivier Lévêque

​

​Dès le Ve siècle s’ouvre, entre le sud de l’actuelle Grande-Bretagne et l’Armorique, un important courant migratoire via la Manche, qui va s’étaler sur trois siècles. De nouvelles populations viennent peupler progressivement la péninsule armoricaine : probablement plus chrétiennes que les autochtones, elles sont accompagnées d’ermites et de moines. Parmi eux : saint Tugdual, aussi dénommé Tual, Tudual, Pabu ou Paban. D’après son hagiographie, c’est-à-dire le texte qui relate sa vie, écrit quelques siècles plus tard, saint Tugdual naît vers 490, dans l’actuel Devonshire, au sud de l’Angleterre. Il est le fils de Hywal Mawr Hoël et d’Alma Pompaca Coupaia. Neveu de saint Brieuc, il serait aussi le cousin de saint Rivoal et petit-fils du roi breton Conan Mériadec.
Dans son hagiographie, Tugdual fut l’un des quatre piliers qui firent la grandeur de la Cornouaille avec Gradlon, Corentin et Guénolé. « Il est le premier et le plus grand : il fut un exemple pour les moines »,
Saint Tugdual semble donc avoir été l’un des grands évangélisateurs du pays bigouden, du Cap Sizun et de la région quimpéroise. Plus tard, il fonde Lan Treger, le monastère de Tréguier..

Vers la fin du Ve siècle, l’ancienne Armorique commence à être dénommée Brittannia et ses habitants les Brittani ou Brittones. Saint Tugdual devient évêque en 532 et meurt à Tréguier le 30 novembre de l’année 564.

Sant Tujen 

​

Sculptrice Inès Ferreira

​

​Saint Tujan ou saint Tugen est un saint breton semi-légendaire de l'Armorique, ayant vécu au Ve siècle.
Fils d'Arastagn, seigneur de Cornouaille, qui aurait vécu au château de Kerraouré entre Hanvec et Irvillac, saint Tujan aurait été choisi par saint Jaoua pour lui succéder comme recteur de Brasparts.
Il est généralement représenté en moine, avec la crosse abbatiale, ayant à ses pieds un chien car il est invoqué pour la préservation ou la guérison de la rage et une longue clef pend à son côté droit.
Il était aussi réputé pour protéger ou soulager des rages de dents.
Jadis, les papes avaient coutume d'envoyer aux notables qu'ils voulaient honorer, des clefs d'or qui se portaient suspendues au cou. Elles étaient considérées comme des reliques.
Le clergé tenta à partir du XVIIe siècle de substituer le culte de saint Eugène à celui de saint Tugen, en profitant de la proximité des noms.

Tujen-06102020-Vallée_Saints_088.jpg
bottom of page